RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
26 

Comment Poutine a bloqué le pivot des États-Unis vers l’Asie (Counterpunch)

«  L’effondrement de l’Union soviétique a supprimé la seule limite au pouvoir de Washington qui l’empêchait d’agir unilatéralement à l’étranger... Soudain, les Etats-Unis se sont retrouvés le seul pouvoir, la seule superpuissance mondiale. Les néoconservateurs ont proclamé la fin de l’histoire. » Paul Craig Roberts, ancien secrétaire adjoint du Trésor Américain

« Ce n’est pas la faute du miroir si votre visage est tordu. » Proverbe russe

Le 10 Février 2007, Vladimir Poutine a prononcé un discours à la 43e Conférence sur la sécurité de Munich qui a ouvert un fossé entre Washington et Moscou, fossé qui n’a fait que s’approfondir au fil du temps. Une heure durant, le président russe a critiqué de manière cinglante la politique étrangère américaine, se livrant à un acte d’accusation en bonne et due forme des interventions américaines dans le monde entier et de leur effet dévastateur sur la sécurité du monde. Poutine n’a probablement pas réalisé l’impact qu’aurait son réquisitoire sur l’assemblée réunie à Munich, ni la réaction des éminences grises états-uniennes, pour qui ces déclarations ont représenté un tournant dans les relations américano-russes. Mais, le fait est que l’hostilité de Washington envers la Russie remonte à cet incident particulier, à ce discours dans lequel Poutine s’est engagé publiquement en faveur d’un système mondial multipolaire, rejetant par là-même les prétentions à un Nouvel ordre mondial des élites américaines. Voici ce qu’il a dit :

« Je suis convaincu que le moment est venu de réfléchir sérieusement à l’architecture de la sécurité internationale. Et nous devons rechercher un équilibre raisonnable entre les intérêts de tous les participants au dialogue international. »

En disant cela, Poutine a contesté le rôle de seule superpuissance mondiale et de seul responsable de la sécurité mondiale des États-Unis, une position privilégiée que Washington estime avoir méritée par sa victoire dans la guerre froide et qui autorise les États-Unis à intervenir unilatéralement lorsqu’ils le jugent opportun. Le discours de Poutine a mis fin à des années de querelles et de discussions entre les analystes des groupes de réflexion sur la question de savoir si la Russie pouvait être intégrée au système dirigé par les États-Unis ou non. Désormais, ils savaient que Poutine ne danserait jamais sur l’air de Washington.

Dans les premières années de sa présidence, on a cru que Poutine finirait par se plier aux demandes de l’Ouest et à accepter un rôle secondaire dans le système centré sur Washington. Mais ça ne s’est pas passé ainsi. Le discours de Munich a simplement mis en lumière ce que beaucoup de faucons américains et partisans de la guerre froide disaient depuis le début, à savoir que Poutine ne renoncerait pas à la souveraineté russe sans se battre. La déclaration qui contestait l’aspiration américaine à gouverner le monde n’a laissé aucun doute sur le fait que Poutine allait devenir un problème qui devait être réglé par tous les moyens nécessaires, y compris des sanctions économiques sévères, un coup d’État dirigé par le Département d’État US en Ukraine voisine, un complot pour faire s’écrouler le prix du pétrole, une attaque spéculative contre le rouble, une guerre par procuration dans le Donbass en utilisant les néo-nazis comme troupes de choc de l’Empire, et des myriades d’opérations sous fausse bannière pour ternir la réputation de Poutine tout en provoquant des divisions entre Moscou et ses principaux partenaires en affaires européens. Maintenant, le Pentagone projette d’envoyer 600 parachutistes en Ukraine sous prétexte de former la garde nationale ukrainienne, une grave escalade qui viole l’esprit de Minsk 2 et qui appelle à une réponse proportionnée du Kremlin. En un mot comme en cent, les États-Unis utilisent toutes les armes de leur arsenal pour poursuivre leur guerre contre Poutine.

L’assassinat de style mafieux du leader de l’opposition russe, Boris Nemtsov, la semaine dernière, doit être replacé dans un contexte géopolitique actuel plus large. Nous ne saurons sans doute jamais qui a commis le crime, mais nous pouvons déjà affirmer que le manque de preuves n’a pas empêché les médias ou les politiciens américains d’instrumentaliser ce drame pour faire avancer leur agenda anti-Poutine qui est de déstabiliser son gouvernement et de déclencher un changement de régime à Moscou. Poutine lui-même a suggéré que le meurtre pouvait avoir été commandité pour mettre plus de pression sur le Kremlin. Le site World Socialist Web résume ainsi ses implications politiques :

« L’assassinat du politicien de l’opposition russe Boris Nemtsov est un événement politique important, qui découle de la confrontation américano-russe et de la lutte intense qui fait rage actuellement aux plus hauts niveaux de l’État russe. L’administration Obama et la CIA jouent un rôle majeur dans l’escalade de ce conflit pour le faire évoluer dans un sens qui serve les intérêts géo-politiques et financiers internationaux de l’impérialisme américain ...

 » Il est tout à fait évident que l’administration Obama espère qu’une faction va émerger du sein de l’élite russe, et que, avec le soutien d’éléments de l’armée et de la police secrète, elle va fomenter une révolution de palais et se débarrasser de Poutine...

 » Les États-Unis ne cherchent pas à déclencher une révolte populaire générale. (Mais) ils font tout leur possible pour convaincre une fraction de l’oligarchie et de la nouvelle classe capitaliste que leurs intérêts commerciaux et leur richesse personnelle dépendent du soutien des États-Unis. C’est pourquoi l’administration Obama se sert des sanctions économiques individuelles pour faire pression sur les oligarques ainsi que sur des segments plus larges de l’élite entrepreneuriale...

C’est dans le cadre de cette lutte de pouvoir internationale que l’on doit analyser l’assassinat de Nemtsov. Bien sûr, il est possible que sa mort soit la conséquence d’affaires privées. Mais il est plus probable qu’il a été tué pour des raisons politiques. De fait, le moment du meurtre – la veille de la manifestation anti-Poutine de l’opposition à Moscou – est une forte indication que le meurtre était un assassinat politique, et non un règlement des comptes privé. » (Assassinat à Moscou : Pourquoi Boris Nemtsov a-t-il été assassiné ? David North, World Socialist Web Site)

Quelques heures après que Nemtsov avait été abattu à Moscou, les médias occidentaux sont passés à l’action en publiant des volées d’articles suggérant l’implication du Kremlin, sans la moindre preuve à l’appui de leurs dires. La campagne d’insinuations s’est renforcée à mesure que de plus en plus d’experts et de politiciens russes donnaient leur avis sur les éventuels responsables. Naturellement, aucune des personnes interrogées ne s’est écartée de la ligne officielle selon laquelle quelqu’un devait avoir effectué l’attentat sur l’ordre de Poutine. Le Washington Post a publié un article qui est un bon exemple des tactiques utilisées dans la dernière campagne de communication visant à discréditer Poutine. Selon Vladimir Gel’man, de l’Université européenne des scientifiques politiques de Saint-Pétersbourg et de l’Université de Helsinki :

« Boris Nemtsov, un des leaders de l’opposition, a été abattu à proximité du Kremlin. À mon avis, cela a toutes les caractéristiques d’un assassinat politique provoqué par une campagne agressive menée par le Kremlin contre la cinquième colonne de traîtres à la nation qui se sont opposés à l’annexion de la Crimée, à la guerre avec l’Occident sur l’Ukraine, et à la diminution croissante des libertés civiles politiques dans le pays. Nous ne saurons jamais si le Kremlin a ordonné ce meurtre, mais Nemtsov était l’un des critiques les plus efficaces non seulement du régime russe en tant que tel, mais aussi de la personne même de Poutine, et sa voix dissidente ne dérangera jamais plus Poutine et son entourage immédiat.(Qu’est-ce que l’assassinat de Boris Nemtsov signifie pour la Russie ?, Washington Post)

L’article du Washington Post est typique des articles publiés dans les médias dominants. Ils sont fertiles en insinuations et accusations mais pour les faits, on repassera. Les principes journalistiques traditionnels d’objectivité et de présentation des faits ont été abandonnés au profit de l’agenda politique de leurs propriétaires. En matière de couverture médiatique, l’assassinat de Nemtsov n’est que la dernière illustration de l’état lamentable des médias occidentaux.

L’idée que des agents de Poutine puissent détruire un candidat de l’opposition à un jet de pierre du Kremlin est pour le moins tirée par les cheveux. Comme un commentateur du blog Moon of Alabama le note :

« L’’image d’un opposant politique étendu mort sur un pont en contrebas du Kremlin n’est-elle pas un peu trop belle ? Je veux dire qu’il ne manque que le poignard planté entre les omoplates avec l’inscription : Si vous le trouvez, rapportez-le s’il vous plaît à M. Poutine ; je ne peux pas imaginer une meilleure manière d’impliquer le gouvernement. Et, en plus, la nuit précédant un rassemblement de l’opposition que Nemtsov espérait conduire. Pour qui nous prennent-ils ? »

On ne peut bien sûr pas nier que Moscou puisse être impliqué, mais cela semble peu probable. L’explication la plus plausible est que le meurtre fait partie du projet de changement de régime et a pour but de créer de l’agitation sociale et de déstabiliser le gouvernement. Les États-Unis ont utilisé ces méthodes tant de fois auparavant dans diverses révolutions de couleur qu’il est inutile de les détailler ici. Mais il faut tout de même rappeler que les États-Unis n’ont pas de lignes rouges quand il s’agit d’atteindre leurs objectifs stratégiques. Ils feront tout ce qu’ils jugent nécessaire pour l’emporter sur Poutine.

La question est pourquoi ? Pourquoi Washington est-il aussi déterminé à éliminer Poutine ?

Poutine a répondu lui-même à cette question récemment lors de la Journée des travailleurs diplomatiques de Russie. Il a dit que la Russie poursuivrait une politique étrangère indépendante malgré les pressions dans ce qu’il appelle l’environnement international complexe d’aujourd’hui.

« En dépit des pressions que nous subissons, la Fédération de Russie continuera à mener une politique étrangère indépendante, dans l’intérêt supérieur de notre peuple et dans le respect de la sécurité et de la stabilité mondiales. » (Reuters)

Voilà le crime impardonnable de Poutine, C’est le même crime qu’ont commis le Venezuela, Cuba, l’Iran, la Syrie et d’innombrables autres nations qui refusent d’obéir aux directives de Washington.

Poutine a également résisté à l’encerclement de l’Otan et aux efforts états-uniens pour piller les vastes ressources naturelles de la Russie. Et tout en faisant le maximum pour éviter une confrontation directe avec les Etats-Unis, Poutine n’a pas reculé sur les questions qui sont vitales pour la sécurité nationale de la Russie, au contraire, il l’a souligné à maintes reprises, non seulement la menace que pose à Moscou l’avancée de l’Otan, mais aussi les mensonges qui ont précédé son expansion vers l’est. Poutine en a aussi parlé à Munich :

« Je voudrais citer le discours du Secrétaire général de l’OTAN, M. Woerner à Bruxelles le 17 mai 1990. Il a dit à l’époque que le fait que nous soyons prêts à ne pas placer une armée de l’Otan en dehors du territoire allemand donne à l’Union soviétique une solide garantie pour sa sécurité... Où sont ces garanties ? »

Où, en effet. Apparemment, ce n’étaient que des mensonges. Comme l’a dit l’analyste politique Pat Buchanan dans son article Poutine n’a-t-il pas raison sur un point ? :

« Bien que l’Armée rouge se soit retirée volontairement d’Europe de l’Est et soit rentrée chez elle, et que Moscou ait compris que nous n’étendrions pas l’Otan vers l’est, nous avons saisi toutes les occasions de faire l’inverse. Non seulement nous avons fait entrer la Pologne dans l’Otan, mais aussi la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie, et la quasi-totalité des pays du Pacte de Varsovie, ce qui amenait l’Otan à la porte d’entrée de la Mère Russie. Il y a maintenant un projet en cours de réalisation pour y faire entrer l’Ukraine et la Géorgie, un pays du Caucase où est né Staline...

... »Nous semblons maintenant déterminés à rendre permanentes les bases en Asie centrale que Poutine nous avait laissés installer dans les anciennes républiques soviétiques pour libérer l’Afghanistan.

... »Par le biais de la National Endowment for Democracy, ses auxiliaires Démocrates et Républicains et leurs think-tanks exonérés d’impôt, ses fondations, et ses institutions de droits de l’homme comme Freedom House, (...) nous avons fomenté des changements de régime en Europe de l’Est, dans les anciennes républiques soviétiques, et en Russie elle-même...

Ce sont les griefs de Poutine. N’a-t-il pas un peu raison ? » (Poutine n’a-t-il pas raison sur au moins un point ?, Pat Buchanan, antiwar.com)

Maintenant, les États-Unis veulent déployer leur système de défense antimissile en Europe de l’Est, un système qui – selon Poutine – « va fonctionner automatiquement et faire partie intégrante de la capacité nucléaire des États-Unis. Pour la première fois dans l’Histoire, et je tiens à le souligner, il y a des portions de la capacité nucléaire des États-Unis sur le continent européen. Cela change tout simplement la configuration de la sécurité internationale dans son ensemble. (...) Nous devons naturellement répondre à cela. »

Comment Poutine peut-il laisser faire cela ? Comment peut-il laisser les États-Unis installer des armes nucléaires dans un endroit qui augmentera leur capacité de frapper les premiers, ce qui détruira l’équilibre des forces de dissuasion et mettra la Russie devant le choix d’obéir aux États-Unis ou d’être anéantie. Poutine est obligé de s’opposer à cette éventualité, tout comme il est obligé de s’opposer au principe sur lequel repose l’expansion des États-Unis, à savoir l’idée que la guerre froide a été remportée par les États-Unis, et que donc les États-Unis ont le droit de remodeler le monde en fonction de leurs propres intérêts économiques et géopolitiques. Voici encore Poutine :

« Qu’est-ce qu’un monde unipolaire ? Même si on tente d’embellir ce terme, il ne s’en réfère pas moins à une situation où il y a un centre d’autorité, un centre de force, un centre de prise de décision. C’est un monde dans lequel il y a un seul maître, un seul souverain. Au bout du compte, c’est dommageable non seulement pour tous ceux qui vivent au sein de ce système, mais aussi pour le souverain lui-même, car il se détruit de l’intérieur...

 »Je considère que le modèle unipolaire est non seulement inacceptable mais aussi impossible dans le monde d’aujourd’hui (...) le modèle lui-même est vicié à la base car il n’est pas et ne peut pas être le fondement moral de la civilisation moderne... » (Munich, 2007)

Quel genre d’homme parle de la sorte ? Quel genre d’homme parle des fondations morales de la civilisation moderne ou invoque Franklin D. Roosevelt dans son discours ?

Poutine : « La sécurité de l’un d’entre nous est la sécurité de tous. Comme l’a dit Franklin D. Roosevelt pendant les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale : Quand la paix a été rompue quelque part, la paix de tous les pays est partout en danger. Ces mots restent d’actualité aujourd’hui. »

J’exhorte chacun à regarder au moins les dix premières minutes du discours de Poutine et à décider par lui-même si la description (et la diabolisation) de Poutine dans les médias est juste ou non. En faisant particulièrement attention à la sixième minute où Poutine dit ceci :

« Nous assistons au mépris de plus en plus grand des principes fondamentaux du droit international. Et les normes juridiques indépendantes se rapprochent, en fait, de plus en plus du système juridique d’un État. Cet État c’est, bien sûr, les États-Unis, qui débordent de leurs frontières nationales dans tous les domaines. Cela se voit dans les politiques économiques, politiques, culturelles et éducatives qu’ils imposent aux autres nations. Eh bien, qui aime cela ? Qui est satisfait de cette situation ? » (Discours légendaire de Vladimir Poutine à la Conférence sur la sécurité de Munich)

Pendant que Poutine parle, la caméra panoramique s’attarde sur John McCain et Joe Lieberman qui sont assis au premier rang, le visage figé, bouillonnant de rage à chaque mot prononcé par le président russe. Si on regarde d’assez près, on peut voir la vapeur sortir de l’oreille de McCain.

Voilà pourquoi Washington veut un changement de régime à Moscou. C’est parce que Poutine refuse de se laisser mener par le bout du nez par les États-Unis. C’est parce qu’il veut un monde régi par des lois internationales appliquées de manière impartiale par les Nations Unies. C’est parce qu’il rejette un ordre mondial unipolaire où une nation dit à tout le monde ce qu’il doit faire et où la guerre devient le moyen préféré des puissants d’imposer leur volonté aux plus faibles.

Poutine : « Aujourd’hui, nous assistons à une hyper-utilisation, une utilisation presque sans limites de la force, qui plonge le monde dans un abîme de conflits permanents. (...) Les États-Unis outrepassent leurs frontières nationales dans tous les domaines (...) Et bien sûr, c’est extrêmement dangereux. Il en résulte que plus personne ne se sent en sécurité. Je tiens à le souligner – personne ne se sent plus en sécurité. » Vladimir Poutine, Munich 2007.

Poutine n’est pas parfait. Il a ses défauts et ses manquements comme tout le monde. Mais il semble être une personne honnête qui a permis le rétablissement rapide de l’économie de la Russie, qui avait été pillée par des agents des États-Unis suite à la dissolution de l’Union soviétique. Il a élevé le niveau de vie, augmenté les pensions, réduit la pauvreté et amélioré l’éducation et les soins, ce qui explique le taux de satisfaction du public, qui plafonne actuellement à un impressionnant 86 %. Mais ce qui suscite le plus l’admiration chez Poutine, c’est qu’il ose s’opposer aux États-Unis et bloquer leur stratégie de pivoter vers l’Asie. La guerre par procuration qu’il mène en Ukraine a pour but de contrecarrer le plan de Washington de briser la Fédération de Russie, d’encercler la Chine, de contrôler le flux des ressources de l’Asie vers l’Europe et de gouverner le monde. Vladimir Poutine est le fer de lance de cette lutte et c’est pourquoi il a gagné le respect et l’admiration de beaucoup de gens dans le monde.

Quant à la démocratie, laissons encore la parole à Poutine :

« Suis-je un pur démocrate ? (Rires.) Bien sûr que oui. Absolument. Le problème est que je suis le seul, le seul de mon espèce dans le monde entier. Il suffit de regarder ce qui se passe en Amérique, c’est terrible, la torture, les sans-abri, Guantánamo, les personnes détenues sans procès ni enquête. Et regardez la violence avec laquelle l’Europe traite les manifestants, des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes sont utilisés dans une capitale après l’autre, des manifestants sont tués dans les rues... Je n’ai plus personne à qui parler depuis que Gandhi est mort. »

Bien dit, Vladimir.

Mike Whitney

Article original en anglais : How Putin Blocked the U.S. Pivot to Asia, CounterPunch, 6-8 mars 2015

Mike Whitney vit dans l’État de Washington.Il a contribué à l’ouvrage « Hopeless : Barack Obama and the Politics of Illusion (AK Press) »

»» http://lesakerfrancophone.net/comme...
URL de cet article 28178
   
Georges Séguy. Résister, de Mauthausen à Mai 68.
Bernard GENSANE
Il n’a jamais été le chouchou des médias. Trop syndicaliste, trop communiste, trop intransigeant à leur goût. Et puis, on ne connaissait même pas l’adresse de son coiffeur ! Seulement, à sept ans, il participe à sa première grève pour obtenir la libération de son professeur qui a pris part aux manifestations antifascistes de Février 34. Huit ans plus tard, à l’âge de quinze ans, il rejoint les rangs de la Résistance comme agent de liaison. Lui et les siens organisent de nombreuses évasions (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si le climat avait été une banque, ils l’auraient déjà sauvé.

Hugo Chavez
Président du Vénézuela, au somment de Copenhague, Déc. 2009
en citant un slogan lu dans les rues de la ville.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.