RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Classes modestes et classes moyennes pour le droit au logement !

Le logement est comme le travail, l'éducation et la santé un droit vital ! Plantons le paysage du logement sans ajout de chiffres qui évoquent sa crise. La production de chiffres montre surtout le fort besoin de construire du logement social.

Grosso modo on a d’une part les classes modestes qui sont soit locataires HLM soit à la rue pour les plus pauvres et d’autre part les classes moyennes qui sont soit locataires dans le privé soit en propriété tardive d’un seul habitat . Au-dessus, on trouve les petites-bourgeoisies aisées - des libéraux aisés, des cadres supérieurs, des patrons de niveau intermédiaire - qui vivent avec une grande résidence principale et souvent une résidence secondaire. Ces catégories sociales souvent situées dans le dernier décile supérieur des revenus bénéficient souvent en outre de politiques fiscales avantageuses ; Au-dessus encore, on trouve la bourgeoisie - le 1% d’en-haut - qui est, de par ses richesses au-delà de ces contingences. L’habitat n’est plus son problème.

Le droit au logement pour tous et de qualité concernent surtout les deux premières classes populaires, la modeste et la moyenne. Grosse modo les classes modestes luttent d’une part contre le défaut de logement pour les plus pauvres qui survivent en dormant dans une auto ou dans des squats ou d’autre part contre le "mal logement" afin d’avoir des logements de qualité ou plus spacieux. La question du mal logement est posée aussi pour les classes moyennes qui buttent sur le prix élevé - la "chèreté" - du logement soit pour le locatif privé soit en accession à la propriété. Elle trouve une solution avec l’accession à la propriété quand les deux membres du couple arrivent à obtenir ensemble un salaire de référence en lien avec une capacité d’épargne suffisante.

La question du logement se pose souvent à un âge ou le revenu est encore faible, y compris pour les salariés qualifiés. Par exemple, à 28 ans il est aisé de s’accommoder d’un salaire modeste pour vivre seul ou à deux mais trois ou quatre ans plus tard avec l’arrivée du second enfant il est vivement souhaitable d’avoir réussi à grimper dans la hiérarchie des revenus. Car c’est à cette époque que se pose la question du changement de logement.

Face aux problèmes dramatiques des sans logis et aux problèmes tout aussi réels quoique moindrement dramatique du "mal logement" (4 millions de personnes !) il importe d’activer avec plus de vigueur la solidarité des classes modestes et moyennes pour le droit au logement opposable dit DALO. Dans ce cadre un grand service public du logement et de l’habitat est évidemment nécessaire.

Dans cette double perspective - contre le non logement et contre le mal logement - il faut tenir ensemble deux ordres de politique du logement d’une part plus de logement sociaux de qualité à bas prix et d’autre part une meilleure accession sociale à la propriété. Il doit y avoir en outre libre choix entre location et accession à la propriété. Le fait d’agrandir sa famille ne devrait pas se traduire par un saut risqué vers la propriété.
Dans l’urgence pour les sans abris, il faut réquisitionner les logements vacants.

Le problème du moment est que les banques font le siège de Moscovici pour obtenir une plus grosse part du Livret A au détriment de la CDC . De plus l’augmentation des plafonds du Livret A (on est passé de 15 300 euros à 19 125 euros et le plafond sera à 22 950 au 1er janvier 2013) va amener les banques à se lancer dans une course effrénée pour capter un maximum d’épargne et ne pas se laisser déborder par la concurrence des autres banques.

Christian DELARUE

Voici pour information la fiche 28 "logement" des repères revendicatifs de la Confédération CGT :

http://www.cgt.fr/IMG/pdf/fiche_28.pdf

URL de cet article 17885
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Les Mondes d’Après (nouvelles d’anticipation écologique)
DIVERS
PAUL ARIES, AURÉLIEN BERNIER, FRÉDÉRIC DENHEZ, MICHEL GICQUEL, JÉRôME LEROY, CORINNE MOREL-DARLEUX, JACQUES TESTART, FRED VARGAS, MAXIME VIVAS Comment ça, y a pu d’pétrole ! ? Faut-il remplacer la Société du Travail Obligatoire par la Société du Partage Obligatoire ? Vous rêvez d’enfouir Daniel Cohn-Bendit dans un tas de compost ? Peut-on faire chanter « l’Internationale » à Dominique Strauss-Kahn ? Le purin d’ortie est-il vraiment inoffensif ? 155 pages 12 (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Acheter un journaliste coute moins cher qu’une bonne call-girl, à peine deux cents dollars par mois"

un agent de la CIA en discussion avec Philip Graham, du Washington Post, au sujet de la possibilité et du prix à payer pour trouver des journalistes disposés à travailler pour la CIA. dans "Katherine The Great," par Deborah Davis (New York : Sheridan Square Press, 1991)

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.