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Chavez propose de refonder l’ONU hors des Etats-Unis.


Granma, La Havane. 16 Septembre 2005.


Le document qui émergera de la réunion est sans valeur et illégal, a-t-il dit, demandant en outre que le siège des Nations Unies soit transféré dans une ville du Sud


NATIONS UNIES, 15 septembre.- Le président vénézuélien, Hugo Chavez, a déclaré jeudi au Sommet mondial pour le 60e anniversaire de l’ONU, que l’organisation ne sert à rien et il demandé qu’elle soit transférée du territoire nord-américain dans une « ville internationale », a informé AP.

« Le nouveau siège de l’ONU doit se trouver dans le Sud » , a assuré Chavez devant l’Assemblée générale, qui réunit des présidents, chefs de gouvernement et rois de 170 des 191 Etats membres, ajoutant que le document qui émergera du Sommet est « sans valeur, nul et illégal » car il a été adopté en violant les normes de l’ONU, « par un coup de marteau dictatorial », cinq minutes après avoir été remis aux délégués, et uniquement en anglais.

« Si nous adoptons cela nous sommes perdus : il ne nous reste plus qu’à éteindre les lumières et à fermer portes et fenêtres », a-t-il dit.

Le leader de la Révolution bolivarienne a été applaudi à trois reprises durant son intervention, ce qui ne s’était pas produit durant la centaine de discours qui l’avaient précédé en deux jours.

Après avoir affirmé que l’objectif du Sommet a été totalement dénaturé, il a averti que « les Tâches du Millénaire, bien que très modestes, ne seront pas accomplies ».

« On nous a imposé comme centre du débat un mal nommé processus de réformes (de l’ONU) qui relègue au second plan le plus pressant, ce que les peuples du monde réclament avec le plus d’urgence, par exemple les mesures pour faire face aux problèmes qui entravent et freinent les efforts de nos pays pour le développement », a ajouté Chavez.

« Les Nations Unies ont épuisé leur modèle », a affirmé le président vénézuélien, demandant ensuite la refondation de l’institution.

 Source : www.granma.cu/frances


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Eric Hazan. Changement de propriétaire. La guerre civile continue. Le Seuil, 2007
Bernard GENSANE
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