Une partie du salaire est payé directement aux salariés c’est du net !
La deuxième partie est formée de cotisations qui sont versées dans un « pot commun ».
Celui-ci est prévu pour les besoins de tous, Chômage, Maladie, Maternité, Invalidité Retraite.
C’est la partie du salaire indirect nommé salaire socialisé.
Cette cotisation n’est en rien un prélèvement, un impôt, une charge, une taxe, une assurance ni même un placement pour le futur.
L’ensemble du salaire est constitué du salaire direct + cotisations salariales + cotisations patronales
– C’est du salaire, c’est notre salaire
Cette cotisation représente 40% du salaire elle est proportionnelle au salaire mais bien entendu les prestations sont fonctions des besoins individuels.
Tout ceci repose sur une opposition fondamentale au système capitaliste, la logique socialiste du « Chacun selon ses besoins » est bien l’inverse du « Chacun selon son effort individuel »
– Rupture flagrante avec le dogme libéral.
Concrètement ce salaire socialisé se décompose ainsi :
– Cotisations patronales
– Cotisations salariales
Mais l’escroquerie intellectuelle est que les patrons parlent de « charges salariales » alors que notre salaire net plus l’ensemble de toutes les cotisations sont uniquement le fruit de notre travail !
RIEN, pas un seul centime ne sort de leurs poches !
Gardons en mémoire que la cotisation sociale permet de payer les retraites, les indemnités maladies et chômage.
Les lois « Fillon » mettent à mal ces cotisations sociales avec les exonérations de charge sur les bas salaires dont les Entreprises de Travail Temporaire sont les grandes bénéficiaires et pour cause elles ne sont constituées que de masses salariales et en grande majorité rémunérées au SMIC ! (de1 à 1,6 SMIC)
– Cela constitue des bénéfices artificiels.
Mais surtout cela incite ces boites d’intérim à déléguer les intérimaires au taux horaire le plus bas possible pour toucher le Jackpot, des centaines de millions d’euros malgré une légère révision récente à la baisse !
Nous appelons ces exonérations des détournements de cotisations URSSAF aux seuls profits des actionnaires et des dirigeants de ces ETT !
Cette véritable manne financière a permis la « redistribution » de quelques miettes (prime de 1000 euros) aux 3000 salariés permanents de VediorBis/Randstad mais AUCUNE Prime pour toujours les memes : les Intérimaires !
D’ailleurs ces travailleurs précaires ne représentent il est vrai QUE 98 % de ces mêmes masses salariales d’où sont directement issues ces Fonds ou « Exonérations des charges sociales »
Fermons pour un instant cette légère parenthèse de la planète Précarité par excellence L’Intérim.
Le système par répartition est forcément anticapitaliste puisque c’est la démonstration que nul n’est besoin d’accumulation financière pour justement financer les retraites.
Puisque ces fonds proviennent exclusivement de la force de travail des salariés nous serions seuls légitimes à les gérer.
Ni les patrons, ni le gouvernement n’ont à intervenir dans la gestion de ces fonds ce qui n’est malheureusement pas le cas.
Nous sommes très exactement dans la même situation injustifiée en ce qui concerne le Fond d’Action Social du Travail Temporaire ou le patronat (PRISME) a récupéré une « gestion paritaire » !
Alors que les fonds qui alimentent le FAS-TT sont UNIQUEMENT issus des cotisations sociales des 2 Millions d’Intérimaires !
Donc c’est aux seuls représentants des intérimaires élus dans leurs Organisations Syndicales et à eux seuls, de gérer ce Fond d’Action Sociale !
– La fédération patronale de l’intérim n’y a pas sa place !
– Les patrons et en particulier ceux de l’Intérim, sont bien la population la plus assistée dans notre pays !
– UNIS ET SOLIDAIRES POUR UNE SOCIETE PLUS HUMAINE !