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Cet été...

Cet été, j’ai vu un patron d’un petit restaurant préparer ses tables en terrasse pour le repas du soir, avec beaucoup d’application : nappes, couverts, serviettes… Et puis les heures ont passé et, de la place où j’étais assis, je l’ai vu attendre les clients qui ne sont pas venus. Pas un ! Personne pour lui, ce soir là. Alors il est parti. Sa femme est restée seule dans la salle, à attendre, en vain…

J’ai entendu la responsable de cette petite galerie de peinture dans laquelle je me trouvais, dire à un visiteur qu’elle devait certainement connaître, que le jour du vernissage il ne s’était trouvé personne ! Personne n’avait répondu à son invitation, aucun visiteur !

Dans cette autre station balnéaire le soir au moment du repas, j’ai bien vu les terrasses, les seules qui faisaient le plein : celles où l’on servait du « moule-frites » à 11 euros…

J’ai vu, attablés face à face avec leur famille, le beau-père et son gendre. Le plus âgé, disons « bon beau-père de famille » et l’autre plutôt, carrément même « destroy ». Au milieu, leur femme, les enfants. Quelle communication entre les deux hommes, à quel prix ? A une autre table, deux femmes seules. Visiblement la fille et la mère. La fille sortant sa mère au restaurant. Si la fille avait une canne pour l’aider à marcher, c’est la mère qui avait un visage profondément marqué par les soucis. Traits particulièrement tirés dont elle n’arrivait pas à se défaire, même en ce moment de détente.

Je n’ai pas eu en retour le bonjour que je lançais pour l’encourager à cette jeune femme, déjà « destroy », elle aussi, se rendant visiblement à son travail, d’un pas pressé. Déjà perdue dans ses soucis, si tôt le matin ?

Sur la plage, j’ai vu beaucoup de couples de retraités. J’ai vu aussi de jeunes enfants, de tous jeunes enfants. Ils n’étaient pas avec leurs parents mais avec leur papy et leur mamy.

Cet été, j’ai lu la plaquette « On vaut mieux que ça » (Flammarion).

Oui, on n’en peut plus de cette France qui se défait de partout, par en bas...IL faut que ça change !

Eh Oh ! Arrêtez vos conneries ! Donnez une chance à l’avenir ! Une seule candidature à la gauche du PS. !

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Point de non-retour
Andre VLTCHEK
LE LIVRE : Karel est correspondant de guerre. Il va là où nous ne sommes pas, pour être nos yeux et nos oreilles. Témoin privilégié des soubresauts de notre époque, à la fois engagé et désinvolte, amateur de femmes et assoiffé d’ivresses, le narrateur nous entraîne des salles de rédaction de New York aux poussières de Gaza, en passant par Lima, Le Caire, Bali et la Pampa. Toujours en équilibre précaire, jusqu’au basculement final. Il devra choisir entre l’ironie de celui qui a tout vu et (…)
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« Nous pouvons faire sauter un navire américain et en rejeter la faute sur les Cubains. La publication des listes des victimes dans les journaux américains accroîtrait encore l’indignation. Nous pouvons aussi détourner des avions. Dans des endroits bien choisis où l’impact serait énorme, nous pourrions poser des charges de plastic. Nous pourrions également repeindre des B26 ou C46 de nos forces aériennes aux couleurs cubaines et nous en servir pour abattre un avion de la République dominicaine. Nous pourrions faire en sorte qu’un prétendu appareil de combat cubain abatte un avion de ligne américain. Les passagers pourraient être un groupe de jeunes étudiants ou de vacanciers. »

Général Lyman LEMNITZER (1899 – 1988)
Chef d’état-major des armées (1960-62) et Supreme Allied Commander de l’Otan (1963-1969)

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