Ces politiques qui ne veulent pas être des paillassons.

"Les attaques [d’Alexis Tsipras] (*) contre le nouveau président français, montrent qu’il est à la fois naïf et dangereux, considérant qu’il vise un politicien dont les positions sont clairement en faveur de notre pays."

Antonis Samaras, leader du parti de droite Nouvelle Démocratie.

Amusant non ?

(*) Antonis Samaras fait référence à une déclaration d’Alexis Tsipras disant craindre que François Hollande ne tourne en "Hollandreou" s’il ne tenait pas ses promesses de campagne.

Déclaration officielle à l’issu du dîner hier soir à Bruxelles :

"Nous avons discuté de la situation politique et économique en Grèce. Nous voulons que la Grèce reste dans la zone euro, tout en respectant ses engagements. Nous sommes pleinement conscients des efforts importants déjà consentis par les citoyens grecs. La zone euro a fait preuve d’une solidarité considérable, ayant déjà déboursé en collaboration avec le FMI près de 150 milliards d’euros à l’appui de la Grèce depuis 2010. Nous ferons en sorte que les fonds structurels européens et leurs instruments soient mobilisés pour amener la Grèce sur la voie vers la croissance et la création d’emplois. La poursuite des réformes vitales pour rétablir la viabilité de la dette, favoriser l’investissement privé et renforcer ses institutions est la meilleure garantie pour un avenir plus prospère dans la zone euro. Nous nous attendons à ce que, après les élections, le nouveau gouvernement grec fasse ce choix."

Ou comment se moquer du monde...

 » Nous nous attendons à ce que, après les élections, le nouveau gouvernement grec fasse ce choix. »

Et s’il en faisait un autre… il serait papandréousé ? …Ou ignominieusement et traîtreusement fabiusé ?... Mais il y a pire encore dans ce que sont capables de faire soi-disant « pour le bien des Grecs » les gens qui ont un porte-monnaie déguisé en coeur : kadhafié « humanitairement » ?

Dernier sondage en date :

- Syriza 30%
- Nouvelle Démocratie 26%
- Pasok 15,5%
- Grecs indépendants 8%
- Gauche démocratique 6,5%
- KKE 5%

Compte tenu des règles institutionnelles, si un tel score se confirmait (ou mieux encore s’amplifiait) le 17 juin, cela assurerait à Syriza une très large majorité au parlement, leur permettant à défaut de gouverner seuls de former aisément une coalition de gauche fonctionnelle.

Le peuple grec a l’air bien décidé à ne pas se laisser finir d’être massacré par ces criminels de Bruxelles et d’avoir décidé que cette tragédie grecque n’avait que trop duré, on les comprend bien et d’autant mieux qu’ils n’ont plus rien à perdre au point où ils en sont, et que tant qu’à agoniser autant le faire dignement, et que les coupables passent à leur tour à la caisse eux aussi.

Είναι το τέΠ»Î¿Ï‚ !