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Casse-toi, pauvre.

La vie difficile qui a été la mienne, m’a appris à aller à l’essentiel et surtout des choses très simples dont, entre autres, "je respecte ce qui est respectable". Ce qui sous entend que ce qui ne l’est pas... Et pour moi, on n’est pas respectable parce que l’on a atteint à une fonction, un titre ou une situation : on le devient après coup et selon les résultats des actions entreprises dans le sens du respect - de l’être humain, de la société (professionnelle ou politique) que l’on est sensé conduire, dans le cadre du mandat.

On n’est - j’allais dire "naît" - pas respectable parce qu’une minorité de 43% de Français vous a élu Président (les fameux 53% du second tour de 2007 ne concernent, d’ailleurs, que les exprimés). Ce qui veut dire que 57% des Français, et donc la majorité, a rejeté votre programme de Présidence ! On a, ou on n’a pas, l’étoffe de la respectabilité et on l’applique dès le départ, bien avant d’atteindre à …. Mais on ne l’acquiert pas à la suite d’une élection….

C’est l"éducation de base qui façonne le respect à autrui et conduit ainsi à la respectabilité. Mais quand on a passé sa vie à se jouer de tout, pitié !, que l’on ne s’insurge pas parce qu’un quidam a osé vous retourner, tel un miroir, ce que vous avez initié. Cela est aussi le respect.

On devient respectable, dans le cours de la fonction, lorsque l’on a fait ses preuves de respectabilité au travers de ses actes et comportements successifs, déjà bien avant d’être dans la fonction.

On ne peut prétendre à la respectabilité que dans la mesure où nos actes vont eux-mêmes dans le sens du respect et non dans celui des "trahisons" et du mépris à autrui (surtout s’il est « petit ») :

C’est trahir la fonction que de commencer à dire soi-même, en premier, à un mec "casse-toi, pauv’con" et ensuite traduire en justice ceux qui retournent le compliment à son auteur initial. Les exemples et modèles sont sensés venir de plus « haut » que nous.

Quels dommages pourrait réclamer celui qui a reçu de «  qui vous savez  » cette apostrophe ? (Rappelons que la loi permet d’obtenir jusqu’à 7 500 € et 6 mois de prison pour « insulte à Président » combien pour "insulte à Citoyen par personne ayant autorité " ?)

C’est trahir la fonction que de revenir en 2008, par le biais parlementaire, sur le choix des Français de 2005 (traité de Lisbonne : Février 2008).

C’est trahir la fonction que d’envoyer de façon arbitraire des troupes en renfort en Afghanistan (Juin 2008) sans avoir eu l’aval du parlement (il ne l’a eu qu’après coup et surtout en appliquant avant la modification de la Constitution qui n’a eu lieu qu’en Juillet 2008).

C’est trahir la fonction que de faire voter, après coup, (22 Septembre 2008) le parlement, chambre par chambre (et non le Congrès) l’envoi de renforts en Afghanistan (envoyées en Juin 2008) et surtout en faisant voter malhonnêtement les Sénateurs qui venaient d’être éliminés la veille (21 Septembre 2008), alors que ceux qui venaient d’être élus n’ont pas pris par au débat et au vote. Et pourquoi avoir convoqué le Sénat en session extraordinaire le 22 Septembre 2008, alors que la session ordinaire (donc avec les nouveaux Sénateurs) débutait le 01 Octobre 2008, soit 8 jours après ? La raison est simple, c’est qu’avec le nouveau Sénat (modifié dans sa composition, mais aussi dans le nombre de Sénateurs) et en Congrès, "qui vous savez" n’aurait pas atteint le seuil des 60% pour valider l’envoi de renforts. Il le savait et a donc manoeuvré pour « plier » les parlementaires et les Français à ses seules vues et volontés.

C’est trahir la fonction, le mandat et le Peuple que de faire tout ce qui précède tout en refusant, entre autres :

- de financer les mesures nécessaires au bien - être du Peuple, au motif que les caisses sont vides et sortir brusquement 600 milliards d’Euros (que le petit Peuple paiera de toute façon, comme pour le bouclier fiscal) pour aider au bien-être des banquiers et des patrons (mais les gros seulement).

- de désorganiser et casser tous les acquis nés avant guerre et l’esprit des mesures du CNR / Conseil National de la Résistance

- de vouloir aligner toutes les retraites, excepté celle des parlementaires.

Si un quidam est condamnable pour son « insulte » qui l’honore (il faut quand même avoir le courage de le faire, comme d’autres eurent le courage de dire « non au Maréchal et à sa dictature », au péril de leur vie dans des temps pas si lointains, même si on a oublié, alors que l’immense majorité des Français se taisait) à payer 1000 €, à combien doit être condamné un « bon père de famille » qui utilise lui-même, initialement, cette apostrophe ?
«  Qui vous savez  » en exigeant le Pouvoir, comme il l’a et le fait, se doit de montrer l’exemple ! Si un « père de famille », fut-il père « putatif », élève ses « enfants » dans l’esprit de la « voyoucratie », il est normal que ses « enfants » deviennent « voyous ». (« Bon sang ne saurait mentir » dit le proverbe). Les « enfants » ne font que reproduire les schémas qu’on leur présente. Elevez les en leur inculquant la « racaillerie », ils deviendront, à quelques exceptions près, « racailles » (avec ou sans carcher). Par contre élevez les dans l’esprit du respect et ils respectent.

Je respecte soeur Emmanuelle, je respecte l’abbé Pierre, je respecte Gandhi, je respecte de Gaulle, je respecte Robert Badinter, non en tant que … , mais parce que leurs actes ont été en adéquation avec leurs obligations (imposées par un mandat, une fonction ou librement définies et consenties par eux-mêmes).

Je respecte « Daucir » (cf son commentaire dans « le Post » du 24/10/2008, http://www.lepost.fr/article/2008/10/23/1295758_a-t-on-le-droit-de-dir... ) parce que, comme moi, il fait partie du petit Peuple et qu’il ne veut pas se hisser dans la peau d’un « Grand » parmi les grands….. Et que, comme moi, il a droit à l’erreur alors qu’un « Grand » qui se veut conduire le Peuple n’a pas ce droit (et si ce « grand » n’a pas l’étoffe innée de ses prétentions, alors effectivement « casse-toi, pauv’con » a sa raison d’être vis à vis de lui, ce qui revient aussi à dire en d’autres termes plus dans l’esprit des ors des palais de la République : "se soumettre à ses obligations, dont le respect personnel à la fonction, ou se démettre")

Je respecterai «  qui vous savez  », quand il prouvera, aux yeux de tous, qu’il met en pratique le respect qu’il doit, en général, au Peuple Français, y compris dans la partie mémorielle.

Je suis obligé de reconnaître qu’il en est loin, très loin…, à des années lumières. Est-on respectable, quand, à la fonction ou est «  qui vous savez  », on s’ingénie à attaquer en justice toute personne qui ose dire du mal de vous ou de votre politique personnelle ? Vous démontrez ainsi que vous êtes petit !

Vous aurez peut-être ainsi, «  qui vous savez  » la « paix » par la terreur, mais vous n’en serez pas pour autant respectable ! Votre monde deviendra celui de l’hypocrisie de vos courtisans laudateurs, qui n’auront de cesse de vous encenser pour obtenir leurs brevets d’esclavages (titres, honneurs, décorations, fonctions, ….) mais vous savez que cet éphémère a toujours une fin…. Revisitez vos prédécesseurs en dictature ou en régime autoritaire et totalitaire pour vous convaincre de cette réalité et alors gare à l’épuration.

Et pour prouver que le respect et donc la respectabilité ne sont pas qu’obligation de « grands », je prends la liberté de signer mes interventions sur les blogs et sites de mon véritable nom et non sous pseudo-anonyme (les blogs et sites ne sont pas les nouvelles « Kommandantur » de la dictature qui s’installe, lentement mais sûrement et où un grand nombre de Français retrouvent leur sport favori, comme en 40 : « la dénonciation anonyme »), ne serait-ce qu’eu égard au respect dû aux internautes, fussent-ils "petits".

Kelly-Eric Guillon
«  sous-Pupille de la Nation de 4ème Catégorie de 39/45 »

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