Bruxelles, le 9 décembre 2009 (CSI en ligne) : Pas de trêve à la violence
extrême à laquelle se trouvent confrontés les syndicalistes au Guatemala. La
CSI a vivement condamné les meurtres de deux membres du Mouvement syndical
indigène et paysan du Guatemala (MSICG) survenus entre octobre et novembre.
Le 6 octobre a eu lieu une nouvelle tentative d’expulsion de leurs postes de
travailleuses et travailleurs membres du syndicat des travailleurs du
commerce de Coatepeque affilié à la Confédération générale des travailleurs
du Guatemala (CGTG) et au MSICG. Comme par le passé, la tentative
d’expulsion menée par un contingent musclé des forces de sécurité de l’Etat
a dégénéré en voies de fait contre des membres du syndicat, lesquels avaient
préalablement fait l’objet de menaces de mort.
Le 13 octobre, Miguel Chacaj Jax, membre fondateur du syndicat, a trouvé la
mort aux mains des forces de sécurité de l’Etat. Son meurtre a été suivi, le
29 novembre, de celui de Pedro Ramàrez De La Cruz, directeur de la
Commission pour la défense des indigènes et membre du MSICG. De La Cruz
avait fait l’objet de menaces de mort pour son action en défense de la terre
et pour la promotion de la réforme agraire et du développement rural.
Dans une lettre adressée au gouvernement du Guatemala
<http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/Asesinato_miembro_SNTSG_21-05-08.pdf>
, la
CSI a exhorté le président à lvaro Colom à prendre d’urgence toutes les
mesures qui s’imposent pour mettre fin à la violence extrême dont sont
victimes les syndicalistes et les dirigeants syndicaux au Guatemala.
« Il convient de prendre toutes les dispositions nécessaires pour mettre fin
à ces actes inadmissibles », a insisté Guy Ryder, secrétaire général de la
CSI.
La CSI représente 175 millions de travailleurs dans 311 organisations
affiliées dans 155 pays et territoires.
Site web : http://www.ituc-csi.org/ et http://www.youtube.com/ITUCCSI