Fabien Roussel, secrétaire général du PCF, le 21 juin à la sortie de l’Elysée : « Emmanuel Macron m’a demandé si un gouvernement d’union nationale était une solution (…) « On a déjà participé à un gouvernement d’union nationale en 1945 avec le général de Gaulle, ce n’est pas quelque chose qui nous choque. J’ai dit à Emmanuel Macron que tout dépendait du projet. »
Le 26 juin sur LCI : « Je ne veux pas dire non parce que je veux que ça avance. Et en même temps, je vois bien que la marche est élevée. Mais il faut avoir cette ambition-là, pour notre pays, pour notre peuple ».
Stupeur à la NUPES et hurlement au sein du PCF.
Le chef du groupe des députés communistes, André Chassaigne a dû le recadrer : « Pour les communistes, il n’est pas question d’une participation gouvernementale ».
Et Fabien Roussel de manger son chapeau le 27 juin sur CNews « Nous ne participerons pas. Nous ne pouvons pas participer à un gouvernement qui garde comme logique de continuer de défendre les intérêts d’une minorité, la classe des riches, en refusant de mettre en place l’impôt sur la fortune, en refusant d’augmenter les salaires et les retraites ».
Et c’est ainsi qu’a échoué l’assassinat du PCF par son secrétaire général, plus ambitieux que communiste.
Théophraste R. Futur éditeur des minutes du débat interne au PCF : « Faut-il réintégrer Marx et Lénine ? ».