J’ai rarement échangé avec pareil bourrin.
Où est l’échange dont vous parlez ? Vous lui sautez dessus dès le premier commentaire.
Irae, le sondage que ce gougnafier condescend à vous donner n’a pas tort, hélas.
La FI ne pénètre pas les couches sociales travailleuses précaires. Pas les Gilets jaunes (j’ai entendu certains de ces ouvriers accuser les GJ d’avoir pu l’être parce qu’ils ne travaillaient pas), non ceux derrière, au fond, dans la France encore plus profonde, qui font les 3/8 pour le smic et qui vivent dans les quartiers populaires des petites villes de province, aussi délaissés que les banlieues des grandes villes.
Ces gens-là, par exemple, méprisent l’écologie, préoccupation bourgeoise (comment s’inquiéter pour les abeilles quand on est pas assez riche pour s’acheter du miel ?) par excellence.
Je ne parle même pas des agriculteurs.
Et puis la France vieillit. Et chez les vieux, on a d’autant plus la trouille du changement, surtout avec un petit bas de laine.
Je navigue entre pessimisme et optimisme pour ce dimanche.
Mélenchon est indéniablement le meilleur espoir pour eux qui gagneraient 2 ou 300 balles de plus par mois et qui vivraient plus longtemps s’ils l’élisaient mais ils sont durs à convaincre car Le Pen leur désigne les responsables de leurs malheurs : leurs voisins immigrés qui ne travaillent pas, vivent sur les aides sociales et dont la multitude de gosses sont bruyants, impolis et délinquants et que Macron les rassure même s’ils les tue à petit feu comme la grenouille.
Paradoxalement, si on ne cause que de calculs, seul un bon score de Zemmour peut donner à Mélenchon une chance de passer devant Le Pen (ceci n’est pas un appel à voter Zemmour)