Marcel Trillat, « Mai 68 des journalistes » : « Nous sommes convoqués par petits groupes de quinze et les sanctions tombent. C’est la plus grosse répression qu’on ait jamais connue. Une centaine de journalistes parmi les statutaires sont licenciés, et non des moindres : Frédéric Pottecher, Maurice Séveno, Roger Couderc, Robert Chapatte… Des magazines comme « Cinq colonnes à la une », pourtant la fierté de la télévision française, sont supprimés. Une liste noire des pigistes qu’il ne faut plus faire travailler est établie. J’en fais partie ».
Lisez le reste ici SVP, vous rencontrerez (ce n’est pas tous les jours) un homme modeste et grand.
Théophraste R.
Marcel Trillat : J’ai toujours considéré que le métier de journaliste consistait à « emmerder » les puissants et à aider les citoyens à faire leur métier de citoyens, en leur donnant les informations nécessaires. » (26mn26, oui, c’est long, mais c’est une tranche d’histoire des médias).