Bill Gates et sa fondation Bill et Melinda Gates Foundation dans les pays les moins avancés technologiquement ne militent jamais pour plus d’hygiène, pour plus de réseaux d’adduction d’eau potable, pour des réseaux d’assainissement, pour de meilleurs réseaux d’enlèvement des ordures ménagères, pour des hôpitaux mieux équipés, avec plus de lits et des infirmières mieux payées, ils n’ont qu’une seule solution : vaccins, vaccins brevetés bien sûr.
Alors que les effets des vaccins dans ces types de pays sont différents des effets des vaccins dans les pays les plus avancés technologiquement.
Pourquoi ?
Parce que dans ces pays moins avancés, de nombreuses maladies sont présentes à l’état endémique et une injection vaccinale contre la maladie A chez un enfant au moment où il a la fièvre due à la maladie B est dangereux.
Ce n’est pas moi qui ait découvert cette différence de dangerosité des vaccins, c’est dans une revue d’articles de recherche scientifique faite par HV Wyatt et parue dans le National Library of Medecine :
Poliomyelitis in India : past, present and future
Je mets les éléments essentiels dans la traduction qui suit :
« Dans la mesure où elles ont été réalisées dans des pays tempérés, la plupart des études sur la poliomyélite ( paralysie infantile endémique ) peuvent ne pas s’appliquer au sous-continent indien. Cette revue rassemble des données sur la polio en Inde, pour présenter les changements qui ont pu survenir depuis 1940.
Seulement environ 2% des enfants atteints de polio meurent de la maladie aiguë ; environ 95% de tous les cas ont une paralysie d’une ou des deux jambes. Dans les enquêtes sur la boiterie, les ajustements pour les décès et pour la paralysie du bras sont inutiles et gonflent la prévalence. Les enquêtes suggèrent que la prévalence a augmenté, mais il peut y avoir d’autres explications aux chiffres.
Autour des centres sentinelles dotés de chaînes du froid efficaces, la prévalence a diminué rapidement. Les chiffres de l’enquête nationale de prévalence de référence sont examinés. Il y a peu de cas de provocation, mais un nouveau phénomène d’aggravation par des injections intramusculaires inutiles administrées à des enfants fiévreux a été décrit. On pense que ces injections inutiles sont la cause d’une paralysie plus grave dans environ 45% des cas et de la conversion d’une attaque non paralytique en paralysie dans 30% des quelque 200 000 cas en Inde chaque année. »
[...]
Le taux de létalité très faible suggère que bon nombre des virus en circulation sont de faible virulence. La proportion croissante de cas avec des injections inutiles juste avant la paralysie pourrait avoir causé la baisse de l’âge médian de la paralysie, la gravité de la paralysie et au moins une partie de la prévalence croissante de la polio. L’augmentation saisonnière de la polio pourrait, en partie, être le reflet des injections administrées pour la fièvre causée par d’autres infections. Une campagne nationale contre les injections inutiles pour les jeunes enfants est nécessaire de toute urgence. Pour les enfants fiévreux, il existe de solides arguments en faveur du report même des injections du vaccin Diphtérie - Tétanos – Poliomyélite.
Cela n’a pas empêché Bill et sa fondation de continuer à vacciner en Inde malgré les mises en garde.