« Autant en emporte le vent », c’est gentillet, je dis.

Un film sur Joseph Pujol ?
Bon, je sors...

J’ai les deux DVD, mais bizarrement l’un est passé beaucoup plus souvent que l’autre... Il faut dire que Pantruche, ça a une autre allure qu’Atlanta !

C’est là où j’ai appris comment faire les meilleurs steacks hachés :

« Moi quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile… »

Mais quand une "jeune fille de la paroisse" entonne le chant nuptial, là c’est l’apothéose, mieux que ce petit machin-là....
https://www.youtube.com/watch?v=0Xfygc2xTlE

La photo et le titre sont attirants : « Autant en emporte le vent », c’est gentillet, je dis.
Mais après, c’est tellement second degré que je ne sais pas si c’est du lard ou du cochon ni qui est le cochon... Donc est-ce le bon endroit pour parler du roman Autant en emporte le vent ?

En indiquant simplement le genre « western », une recherche lancée sur l’Internet Movie Database (1) affiche 33 329 résultats. Même en retranchant de cette énorme quantité la poignée de films (s’ils existent) qui ne seraient ni racistes ni ségrégationnistes ni négationnistes envers, à la fois (2), les Indiens, les Noirs, les Latinos ou les Asiatiques (3), on voit le boulot que se préparent nos anachroniques censeurs sans cervelle pour complaire à la mode.
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Notes :
1. IMDb (en français : « Base de données cinématographiques d’Internet »). Pour info : https://www.imdb.com/search/title/?genres=western&explore=title_type,genres&ref_=tt_ov_inf
2. Oui “à la fois”, car il existe, par exemple, certains films ou le drame du génocide Indien est (à peu près) correctement abordé, mais ou cependant les cowboys sont tous des Blancs ou des Latinos, en dépit de la réalité, où un grand nombre d’entre eux étaient des Noirs (c’était un métier de miséreux). Ou alors le sort horrible des esclaves noirs est évoqué avec compassion, mais en même temps la cuisine roulante ou la blanchisserie sont tenues par un Chinois avec un accent rigolo et qui ne comprend rien à ce qu’on lui demande, etc.)
3. Bien d’autres catégories y sont maltraitées (particulièrement les femmes), mais je cantonne mon exemple aux critères “ethniques” les plus flagrants dans ces films (à noter que les Moyen-Orientaux en sont quasi totalement absents).
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Faire disparaître tous ces films, parce qu’ils présentent effectivement ces défauts, serait une erreur. C’est la production intellectuelle d’une époque, et il vaut mieux en garder la trace et s’interroger sur ce qui a permis ou causé cette production que de faire comme si elle n’avait pas existé. D’autant que si on s’engage dans cette voie, il va bientôt falloir faire des autodafés gigantesques, même le grand humaniste visionnaire Thomas More dans son île d’Utopie n’envisage pas la suppression de l’esclavage, non parce que c’était un salaud, mais parce qu’à son époque la question ne se posait même pas, l’homme a toujours été un loup pour l’homme, il ne sert à rien de se voiler la face.
L. A. (Amateur de westerns, de polars et de films ou de romans d’aventures, bourrés de salopards et d’aristos)
P. S. : mon ignorance (ou alors je ne suis pas bien réveillé) me laisse perplexe devant la phrase « le plus insupportable, c’est qu’y apparaisse sous des traits sympathiques le vice-président du FMI ». De qui ou de quoi s’agit-il ?

@Assim, explication :
J’ai vu passer ça dans un tweet, et c’est dans le JDD : il est question aux USA de censurer "Autant en emporte le vent"...
À ce compte-là, il faudrait censurer 95% de la production hollywoodienne !

"Autant en Emporte le Vent" c’est comme "La Chanson de Roland".

Ou le "Docteur Jivago".

Un oeuvre d’une autre époque qui doit être jugée à l’aune et selon les critères de l’époque en question. Avec la prise en compte de la part de propagande intégré par ceux qui ont financé l’oeuvre.

Je dois dire pour ma défense que je n’ai jamais vu, ni eu envie de voir, ni "Docteur Jivago" ni "Autant en emporte le Vent". Et pour "Roland" j’étais trop jeune quand c’est sorti...

Mais pour mon compte la controverse artificielle sur le sujet correspond aujourd’hui aux discussions byzantines à Constantinople, (Qui s’appelait alors Byzance), pour savoir qui était "né" le premier, de la Poule ou de l’Oeuf.

Et pendant ce temps là, (Temps, qui comme chacun devrait le savoir,ne se rattrape jamais), on continue à se faire enc...r sans piper mot et surtout sans agir concrètement pendant que les Turcs du Capital frappent la la porte.

A Marseille on appelle ça "broumeger" : Pendant que le poisson se dispute le "broumi" que lui balance le pêcheur, le pêcheur remplit la banaste avec les poissons.

Finalement "rien de nouveau" sous le soleil. Pas plus qu’à l’"Ouest"... D’ailleurs. :-)

@L.A

C’est un personnage des Tontons Flingueurs, Adolphe Amédée Delafoy, père d’Antoine (Claude Rich).

D’après ce que j’ai capté via ma radio habituelle, Autant en emporte le vent serait désormais classifiée raciste. Je l’ai entendu de la bouche de Patricia Martin au Masque et la plume...
Une nouvelle traduction française vient de paraître. Elle aurait changé le vocabulaire de la première traduction...
Mes souvenirs de ce roman qui m’avait transportée passionnément au temps où j’étais collégienne ne me donnent pas ce sentiment mais c’est si loin ! Il me semble que ce n’est pas le roman qui soit raciste mais l’époque...
Je crois que probablement la traduction plus ancienne est plus proche du langage d’époque. Revisiter à l’aune du temps présent c’est commettre un anachronisme.

MOON DIEU je suis donc aussi un horrible salaud ? En plus j’aime bien aussi les barbouzes... C’est moche, j’ajoute le racisme...

@ Geb
La Chanson de Roland, j’en ai vu, il y a bien longtemps, une adaptation à Gavarnie où Roland était présenté comme un Rambo ne pensant qu’à en découdre pour sa gloriole personnelle alors que le traitre - Ganelon - figurait un diplomate soucieux de négocier avec le "Maure".
Peut-être va-t-il falloir faire une nouvelle version de "Autant en emporte le vent" ?

Merci Xiao Pignouf pour le renseignement. Je n’avais pas mémorisé ce détail à propos du personnage joué par Claude Rich. Je me souviens juste de la musique horripilante qu’il écoutait et du personnage joué par Lino Ventura plaquant ses deux mains sur le dessus de la cheminée et grinçant furieusement entre ses dents « Il commence à me les briser menu ! » Ç’a dû se perdre dans mes souvenirs entre « la puissance de feu d’un croiseur », « une boisson qui en a rendu aveugles », « y a d’la pomme », « un bourre-pif en pleine paix », « Alors i’ dort l’gros con ? J’vais l’envoyer au terminus des prétentieux » (citations approximatives). Notons que ce film n’est au fond qu’un nanar de série B, voire Z, qui doit sa renommée exclusivement à ces reparties et à son casting, mais la tentative de réitérer avec les Barbouzes à fait flop.

Musique : Michel Magne !
Mon beau père jouait avec lui dans les bals populaires de Lisieux juste après guerre. Ils étaient amis d’enfance.
Il m’a dit que "Michel était un peu original" et qu’il est parti à Paris car il se sentait une destinée.
Il y a une rue Michel Magne à Lisieux.
Mon (ex) beau père est toujours vivant, il a 91 ans. Son fils est hautboïste formé au CNSM, rue de Madrid.
C’est avec ce fameux beau père que j’ai entendu pour la première fois l’expression in-vivo de "la blonde comac" rencontrée dans un bal de Lisieux d’après guerre. Elle était moche et vulgaire. Aucun gars n’en voulait !
C’était une fausse bonde non pas de Biên Hòa mais du Calvados !
C’est vrai qu’une grosse décolorée dans un claque Indochinois faisait bien plus chic et exotique qu’un thon normand dans le cinéma des années 60.
Seul Fellini a su bien montrer les brunes et les blondes comac !

Hé bien, il ne reste plus qu’à laisser ces messieurs deviser entre eux autour de la marchandise, bières ou poissecaille, et raconter les ragots autour d’un tel ou d’un tel. Ça montre le niveau du niveau.

@LGS, si jamais vous observiez un nouveau cas de pseudos multiples au gré de la fantaisie d’un seul et même contributeur, vous le verriez ? Et vous agiteriez un petit carton rouge ?

@Assimbonanga
Vous devriez consulter.