Comme d’habitude, les comiques troupiers de la bien-pensance me classent à l’extrême droite, prétendent que je me réjouirais de la mort d’Adama à qui je refuserais le droit d’être défendu, que je suis raciste et qui sait quoi encore.
Je ne répondrai pas, pour ne pas leur accorder le plaisir de dire que j’éructe, que j’aboie, que j’insulte et que je viens pour l’occasion troubler l’onde pure de leur breuvage.
Il me semble plus intéressant de lever le nez du guidon afin d’analyser de quoi il retourne, car cette affaire Traoré m’a tout l’air d’un piège à cons tendu à la gauche.
En effet, les faits suivants me paraissent plus que suspects :
– La complaisance inhabituelle des médias avec ce gang des quartiers (l’Obs en pointe),
– Castaner qui refuse de déposer plainte pour diffamation contre cette péronnelle de Camélia,
– Un amalgame surréaliste avec l’affaire George Flyod,
– Les forces de l’ordre qui castagnent les gilets jaunes et se montrent bien plus mesurées avec les racailles,
– Le repli communautaire encouragé par le show-biz (Omar Sy m’a tuer) et les sportifs (non blancs, de préférence),
– Les propos raciaux et outranciers proférés en toute impunité par la Ligue de Défense noire africaine (Marre d’être insulté chez soi par de gros connards racistes à qui on accorde le gîte et le couvert)
…
Et pour ferrer le poisson LFI qui a déjà mordu l’appât, il ne manque plus que quelques émeutes bien impopulaires et l’étalement au grand jour du pedigree exemplaire de cette famille Rapetout, avec en point d’orgue un jugement qui disculpera les pandores.
Après cela, les divergences internes ne manqueront pas de faire éclater le mouvement qui, n’étant déjà pas en odeur de sainteté, se retrouvera totalement hors jeu politiquement tandis que le RN, empêtré lui aussi dans ses contradictions, n’en profitera pas beaucoup.
Le but de la manœuvre ?
Promouvoir l’axe Onfray/Zemmour et consorts, présenté comme un populisme progressiste et voulu par le pouvoir profond, afin de tenter une alternative au "ni droite ni gauche", usé jusqu’à la corde, de LREM. (C’est que 2022 approche à grands pas)
Or ce que veut le pouvoir va rarement dans le sens des intérêts du peuple et il est encore temps pour la gauche de fuir cette galère, avant qu’elle ne se fracasse contre la réalité.