Voyez cet acharnement unanime, concomitant, sans trêve ni repos, avec lesquels nos journaleux veulent nous persuader que ce qui se passe aux USA quand un flic tue un citoyen n’a rien à voir avec ce qui se passe chez nous quand un citoyen est tué par un flic.
On dirait que, quelque part, dans l’ombre, un chef de chœur a dit : « Hou la la, ça craint, démarquons-nous (pour une fois). Eux c’est eux et nous c’est nous. Lançons nos bourreurs de crâne ».
Et les mêmes perroquets qui s’égosillaient « Venezuzuelââââââ ! », qui, comme des automates, associent toujours « pro-démocratie » » à « manifestants de Hong Kong », ou « otages » à « grève », les mêmes, frappés par un éclair de lucidité tardif, nous expliquent ce qu’on savait déjà : que la police états-unienne est raciste et violente.
A croire que, si l’on montrait aux cops de Trump une Zineb Redouane à son 4ème étage, ils vous l’assassineraient comme si elle s’appelait Adama Traoré ou Cédric Chouviat.
Pour en savoir plus en quelques secondes :
Théophraste R. Auteur de l’essai vitriolé (en cours) : « La police française est divisée en deux parties : le première est facho et la seconde, observatrice muette de la première ».