En raison du confinement entre le 17 mars et le 11 mai, un baby-boom est à prévoir dans les 9 mois suivants.
En effet, pour les démographes, le confinement rassemble les couples, distille une ambiance propice à la procréation, provoque des pulsions vitales qui contribuent à annihiler la vigilance contraceptive et à multiplier les actes de fornication. Par suite, on compte que le nombre de naissance pourrait augmenter de 200 000.
40% des maternités ayant fermé en 20 ans, le gouvernement, pris de court (encore !) prévoit d’augmenter massivement les subventions accordées à l’AAAD (Association pour L’Accouchement Accompagné à Domicile), l’ADAV (Association pour le Droit Accoucher dans sa Voiture ) l’ADARER (Association pour le Droit d’Accoucher dans le RER), l’ADABD (Association pour le Droit d’Accoucher au Bord d’une Départementale), l’AAAPA (Association d’Aide à l’Accouchement au Péage d’Autoroute).
Le gouvernement envisagerait de faire appel dès maintenant à des sage-femmes et obstétriciens cubains et de commander à la Chine des biberons, lait en poudre, couches-culottes.
200 000 bébés de plus, à 4 couches par jour, c’est 800 000 par jour, 24 millions par mois, près de 300 millions par an.
Des spots publicitaires inviteront les parturientes à adhérer massivement à l’ALCCTTE (Association pour le Lavage des Couches-Culottes Triangulaires en Tissu Eponge).
Restons optimistes : pour peu que, de surcroît, la fourniture de biberons, lait en poudre, layettes soit assurée grâce à des mesures anticipées (cette fois !), qu’un accompagnement obstétricien soit garanti dans la plupart des naissances, où qu’elles interviennent, grâce aux PBOVD (Patrouilleurs de la Brigade Obstétricienne Volante Départementale), on peut espérer que les bébés-Covid ne s’amuseront pas à choisir la même date pour leur naissance et pour leur mort.
Théophraste R. (Auteur d’un livre-enquête (en cours) : « L’afflux de vétérinaires accoucheurs dans les maternités ».
NB. La meilleure de Sibeth Ndiaye (novembre 2020) : « Pour accoucher en maternité, il faut savoir mettre les pieds dans les étriers. Moi, je suis ministre, mais je ne sais pas le faire ».