Il ne s’agissait pas de voter pour Le Pen, mais contre Macron : comment faut-il vous l’expliquer ?
Macron étant parti au deuxième tour pour être largement en tête, ceux qui ne voulaient pas de sa politique se devaient de voter contre lui.
Ce n’est là que le principe des vases communicants.
Le risque de voir Le Pen élue était vraiment très faible, mais comme je suis bon prince, je veux bien envisager cette possibilité.
Dans ce cas, croyez-vous que l’UE aurait laissée le RN appliquer une politique contraires aux traités européens ? Non bien sûr et les exemples ne manquent pas.
Et si le RN avait suivi la feuille de route de l’UE, on aurait alors vu son vrai visage.
De plus le RN n’ayant ni un programme viable, ni une structure politique digne de ce nom et ne possédant pas non plus de ministrables crédibles, cela aurait engendré une crise politique majeure.
Pour conclure, en moins d’un an, le RN aurait été grillé pour de nombreuses années, comme Tsipras, si vous comprenez ce que je veux dire.
De quoi dégager le terrain pour la gauche, dont tant de militants ont rejoint le RN.
Bien sûr, votre point de vue en vaut un autre mais, de grâce, arrêtez de chialer : Macron, il est méchant, Macron il écoute rien…
Vous n’avez pas voulu l’éliminer, vous l’avez alors passez à autre chose, comme se mettre au taf pour 2022.
Vous avez déjà manqué l’étape des municipales, ce qui vous aurait permis d’aller au contact des gens et de comprendre que les trois quarts du programme "L’Avenir en commun" ne font grimper personne aux rideaux, à part vous.