Comme j’ai déjà pu l’écrire ailleurs sur ce site, les soupçons pesant sur la régularité de l’élection présidentielle en Bolivie n’ont pas été provoqués par les titres choisis par les "merdias" du "monde libre".
Pour qui lit l’espagnol et va au-delà des titres, il est indubitable que ces soupçons tiennent aux informations successivement publiées sur le site internet du Tribunal suprême électoral bolivien. Et au silence radio du Tribunal suprême électoral pendant plus de 24h entre le 20 octobre au soir et le 21 octobre au soir.
Le Tribunal suprême électoral bolivien n’est pas, jusqu’à preuve du contraire, une succursale de la Maison Blanche.
Espérons que l’audit demandé par la Bolivie à l’OEA (?!) permette de lever les soupçons. Car sinon la légitimité du nouveau mandat d’Evo Morales ne pourra pas ne pas être contestée.
PS : j’ajoute que j’ai fait partie de l’équipe ayant assuré la traduction française du 1er discours d’investiture présidentielle d’Evo Morales. Je n’ai donc aucune animosité vis à vis du MAS-IPSP. Bien au contraire. Cela dit, il n’est pas interdit de faire preuve d’honnêteté intellectuelle. Un soutien inconditionnel au camp anti-impérialiste est contre-productif. L’expérience historique devrait nous en convaincre.