La lettre du frère Moix est assez poignante et convaincante. Sans compter que Yann Moix l’accuse de deux choses intéressantes qui tendent à le confirmer : "balance" (quand il s’agit de révéler que Yann Moix a fait des dessins clairement antisémites, c’est cocasse -on parlerait davantage de résistant dans ce cas-là- et donc... il admet en fait que son frère a dit la vérité !) et "raté" (pour un écrivain avec quelques succès, réalisateur pour Arte et journaliste chez Sciences et Avenir, qui a produit des documentaires intéressants sur Renoir, Dewaere et Truffaut, c’est quand même loin d’être un raté - contrairement à son frère qui dégobille sa haine et ses problèmes psychiatriques dans des tirades indigestes grâce à Ruquier-). C’est fou de voir avec quelle aisance, les crevures de son genre, ultra-médiatisées, peuvent déverser leur fiel sans balayer devant leur porte. Comme si les plus fielleux étaient les plus mer****.
Bref, y’a effectivement là une ressource des mouvements alternatifs à envisager un peu plus pour faire tomber ces "idôles" pourries : ils déversent des torrents de boue, on leur (res-)sort leurs poubelles de manière coordonnée.