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Ruquier, Zemmour, Naulleau, Angot, Consigny et les autres…

Il paraît que, le 8 juin, les adieux de Laurent Ruquier à Christine Angot et Charles Consigny ont été expéditifs en fin d’émission de France 2 : « On n’est pas couché » (1).

Ruquier a sans doute un vrai talent de bonimenteur. Si la télé n’existait pas, il excellerait à vendre des cravates dans un parapluie retourné à la porte Saint-Martin à Paris.

Mais, pour le choix de ses faire-valoir, il est souvent nul. Sans lui, Eric Zemmour ne serait connu que des lecteurs du Figaro. Quant à Eric Naulleau, qui fut le compère de Zemmour chez Ruquier et qui le reste sur Paris Première, on a beau chercher en lui un moindre talent en quoi que ce soit, force est de constater qu’il pourrait tout aussi bien disparaître des écrans sans laisser d’autre souvenir que celui de son sourire niais qui masque ses absences de réparties, mais pas son avantageuse oreille droite.

Théophraste R. (Psycho-morphologue à ses heures de téléphobie).

(1) Bien que la chose lui ait été signalée, France 2 n’a pas daigné corriger la faute du titre qui perdure depuis 2006 et qui devait s’écrire « On n’est pas couchés ». Mais n’ouvrons pas un autre débat dans lequel Naulleau ne pourrait qu’écarquiller ses yeux sur un regard aussi vide que celui de monsieur Pignon dans « Le dîner des cons ».

URL de cette brève 6215
https://www.legrandsoir.info/ruquier-zemmour-nauleau-angot-consigny-et-les-autres.html
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Commentaires
10/06/2019 à 01:41 par François de Marseille

Naulleau a dit à Fly Rider (Maxime Nicole) qu’être sur le même plateau que lui lui donnait la nausée. Danielle Simonet lui a fait remarquer que zemour ne produisait pas cet effet
Naulleau ne ment pas sur le fond, mais il peine a trouver là raison de cette nausée. Francois Begaudeau lui donne pourtant la réponse : pour ce genre de bourgeois, la simple vision de la France d’en bas, mal fringuée, mal "culture de gauchisée" est ecoeurante. Des animaux en liberté.
Moix ne vaut pas mieux, quand on regarde l’historique de cette fonction de connard et conasse de service, on se dit que le casting est réussi.
Je précise que je n’ai jamais regardé cette émission, je n’en connait que les brides proposées par youtube ou les billets de Théophraste sur le sujet.

#160085 
10/06/2019 à 06:57 par Bernard Gensane

Maxime, que penses-tu de "On.e n’est pas couché.e.s" ?

#160087 
10/06/2019 à 08:25 par PhilippeH

Je me porte en faux contre cette critique de l’orthographe grammaticale de France 2. Si, bien évidemment, on est tenté ("on" impersonnel) de lire dans le "on" du titre de l’émission la forme familière de la première personne du pluriel, je pense qu’en réalité le singulier de "couché" marque une lucidité quelque peu surprenante, voire une réelle conscience morbide, de la part de ces institutions publiques d’abrutissement et de propagande.

En effet, le "on" peut renvoyer à la 2e personne du singulier, en particulier dans le contexte (de certaines infirmières gériatriques peu respectueuses par exemple) où l’on tente d’infantiliser son interlocuteur ( "on n’a pas mangé proprement, Monsieur Chirac ?")..

Le contenu de l’émission ainsi intitulée me semble démontrer sans l’ombre d’une hésitation que nous nous trouvons dans le champ sémantique de ce "on" infantilisant.

#160088 
10/06/2019 à 10:41 par Théophraste R.

@ PhilippeH

En effet, le "on" peut renvoyer à la 2e personne du singulier, en particulier dans le contexte (de certaines infirmières gériatriques peu respectueuses par exemple) où l’on tente d’infantiliser son interlocuteur ( "on n’a pas mangé proprement, Monsieur Chirac ?").

Je savais bien que j’ouvrais la boîte de Pandore (ou la boîte à gifles ?) sur cette délicate question de l’accord du participe passé avec le pronom "on". L’accord varie en effet en fonction du sens de la phrase. "On" peut signifier "je, tu, il, nous". Mais dans le titre de l’émission, il signifie bien "nous".
PS. Dans l’exemple que vous donnez, le participe passé "mangé" étant conjugué avec l’auxiliaire "avoir" sans complément d’objet direct placé avant, il ne peut en aucun cas prendre le pluriel, même si vous écriviez : "Ils n’ont pas mangé proprement les époux Chirac ?". Mais on écrira : "Ils se sont amusés à se dégueulasser, les Chirac ? On n’est pas encore couchés s’il faut nettoyer ça !".
Bon, le sujet reste l’émission de Ruquier et sa courte-échelle à des Zemmour, et compagnie.
Th.

#160093 
10/06/2019 à 10:53 par Maxime Vivas

@ Bernard Gensane
Je.e Valide.e.
En effet, "on" vient de "homme", ainsi que te le confirmera une linguiste que j’ai vue chez toi à Lyon en janvier et que tu sembles bien connaître. Ainsi, les inclusifs lettrés (il doit bien en exister) ne doivent pas écrire : "On était nombreux.-ses", mais "On.e était nombreux.ses".
Je signale en outre à ces bouzilleurs de la langue que le féminin de porteur étant porteuse, il est malvenu de parler de supporteurs et "supportrices" de l’équipe de foot féminine, comme je l’ai entendu. Ou alors, on s’y perd.
MV

#160096 
10/06/2019 à 11:38 par Assimbonanga

Puisqu’il est question de bon français (et non pas de bon Français), je viens pour rappeler qu’on met une majuscule aux noms propres. Du coup, on écrira les Français, les Venezueliens et mêmes, de mon point-de-vue, j’écrirais les Chavistes.

*le bon français, c’est la langue française, nom commun
*le bon Français, c’est le bon citoyen français, nom propre

(Souvent je fais des fautes d’orthographe et désormais je me montre indulgente pour la plupart à cause de la précipitation, de la passion. Ces commentaires sont entre l’oral et l’écrit. Il n’y a pas de brouillon. C’est du direct. Mais, il y a certaines fautes, qui relèvent des accords, qui me foutent la honte quand je les vois enregistrées dans le foutu commentaire. Sans doute une résultante d’une éducation où les instit’ disaient que certaines fautes étaient "inadmissibles". Et puis, l’orthographe est aussi un sport et un art et on aime être "bons" dans son sport ou son art. Se planter ne fait jamais plaisir. )

#160099 
10/06/2019 à 12:30 par Autrement

L’interprétation de Philippe H ne serait justifiée que si la phrase était interrogative, comme dans l’exemple qu’il donne (Chirac), et si l’intentionnalité était une exhortation de sens négatif (alors que par son titre qui se veut excitant, l’émission souhaite au contraire se faire écouter).
On comprendrait dans ce cas là : - " Alors, on n’est pas encore couché mon petit bonhomme, on n’est pas encore couchée ma jolie ? Tu as tellement envie d’épier les conversations des grandes personnes, qui ne sont pas pour les enfants ? Allez, au dodo, c’est pourtant bien l’heure !"

Et ça, c’est pourtant la vérité vraie, l’heure serait à se mettre au dodo, plutôt que de béer devant les célébrités merdiatiques.

#160102 
10/06/2019 à 14:00 par Assimbonanga

Bled. Cours supérieur d’othographe, 1954, page 15, n°36 et 37. Donnez le féminin des noms suivants :
tricheur, faucheur, marcheur, trotteur
empereur, ambassadeur, spectateur, interrogateur
acheteur, plongeur, patineur, nageur
lecteur, aviateur, électeur, instigateur

#160105 
10/06/2019 à 14:47 par Morvan56

Ruquier, Zemmour, Nauleau, Angot, Consigny et les autres…je n’en connais aucun et à lire les commentaires je ne perd rien à avoir supprimé la TV ! Qui est "obligé" de regarder ces émissions de basses-fosses ? de suivre les "chiens de garde" ? servitude volontaire....

#160107 
10/06/2019 à 15:17 par PhilippeH

( Eh, les gars, mon interprétation se voulait être de l’humour sarcastique. Parfois ça ne passe pas ! J’ai bien compris que France 2 ne maîtrise pas plus les bases de la grammaire française que celles de la déontologie journalistique. )

#160109 
10/06/2019 à 16:36 par Assimbonanga

@PhilippeH. Hé les gars ? Et les garces alors ? Non mais.

#160111 
10/06/2019 à 18:35 par irae

Tiens donc majuscule pour nommer les peuples ? Et moi qui croyais que c’était l’ortographe anglaise ?

#160114 
11/06/2019 à 06:41 par Xiao Pignouf

@Irae, oui, en français, la majuscule va aux noms mais pas aux adjectifs. En anglais, je crois, la majuscule va aux deux, même à la langue.

#160123 
11/06/2019 à 08:30 par Bernard Gensane

@ Pignouf. Au XVIIIe siècle, en français comme en anglais, les substantifs portaient la majuscule (“ We the People of the United States... [...] Représentatives and direct Taxes shall be apportioned among the several States which may be included within this Union, according to their respective Numbers, which shall be determined by adding to the whole Number of free Persons, including those bound to Service for a Term of Years, and excluding Indians not taxes, three fifths of all other Persons”, Constitution des États-Unis). A la même époque, l’utilisation de la majuscule évolue en français : « La Souveraineté est une, indivisible, inaliénable et imprescriptible. Elle appartient à la Nation ; aucune section du peuple, ni aucun individu, ne peut s’en attribuer l’exercice » (Constitution de la Iere République). Louis XVI l’accepte ainsi : « Messieurs, je viens consacrer ici solennellement l’acceptation que j’ai donné à l’Acte constitutionnel. En conséquence, je jure d’être fidèle à la Nation et à la Loi, à maintenir la Constitution décrétée par l’Assemblée nationale constituante, et à faire exécuter les lois. [...] »
La majuscule pour les substantifs est restée en allemand : ici habe ein kleines Haus gekauft (j’ai acheté une petite maison), mais pas en néerlandais : ik kocht een rode taxi (j’ai acheté un taxi rouge).

#160124 
11/06/2019 à 08:48 par AF30

Du coup devant tant de science je ne sais plus s’il faut écrire : Naulleau est une grosse merde ou bien une grosse Merde. Est-il si insignifiant qu’il ne mérite pas une majuscule ? Alors que dans la seconde hypothèse cela indiquerait une singularité. Ce qui de toute évidence n’est pas cas.

#160125 
11/06/2019 à 08:55 par cunégonde godot

Le pire de tous, selon moi : M. Aymeric Caron.
En comparaison, Ruquier, Zemmour, Nauleau, Angot, Consigny sont des enfants de chœur...

#160126 
11/06/2019 à 10:23 par Assimbonanga

Du temps d’Aymeric Caron et Natacha Polony, ONPC était encore regardable.
Le regard fielleux de Consigny est aujourd’hui insupportable. Oui, avec le recul, Ruquiez a joué à l’apprenti sorcier en introduisant ces Zemmour, Nauleau, Consigny. Pourquoi fait-il ça ?

Les majuscules attribuées à l’Etat, la Nation, la Constitution , la Loi, c’est un signe de déférence, une sorte de sacralisation. Les autres majuscules, c’est simplement parce que ce sont des noms propres comme Albert Camus, Jean-Luc Mélenchon, Vous ou Moi.

#160129 
11/06/2019 à 11:14 par Mazig

A quand une association citoyenne ou un organisme neutre représentatif des contribuables habilités à donner son avis sur le choix des émissions et autres programmes des chaines télé et radios publiques ???
Je ne vois pas pourquoi je m’acquitte d’une redevance si c’est pour avoir envie de vomir à chaque fois que tombe sur des programmes genre Ruquier et consorts tous victimes de problèmes existentiels et qui se servent de médias publics pour déverser leur haine et leur animosité envers quiconque oserait les contredire ou remettre en cause leur main mise sur ce bien public. Il serait temps que l’on se réveille et qu’on exige l’usage de notre droit de regard quant au choix de ce que nous finançons avec nos impôts et autres redevances. Nous sommes franchement dans une situation digne des pires dictatures ou les médias sont au services de despotes et de mafias s’étant emparés du pouvoir et qui s’en servent comme moyen d’abrutissement et d’instruments servant à faire peur au peuple.

#160132 
11/06/2019 à 12:43 par Xiao Pignouf

Oui, bon ben moi, je répondais à Irae et ne parlait que des substantifs et adjectifs de peuple/nationalité/langue.

#160136 
11/06/2019 à 13:14 par Maxime Vivas

Attention, soyez modernes, une majuscule peut désormais se glisser dans un mot en minuscules. Exemple : Les passantEs, les députéEs. On économise ainsi des points médiants et des tirets.
Bon, c’est dur à dire à haute voix : Les passant-E-ma-jus-cu-le-s.
On peut aussi essayer (je l’ai vu) : les passant€s...
Cadeau : ielles sont beaux/elles ces passantEs.
Mais je déplore que dans tous ces cas, le masculin arrive devant le féminin, comme pour indiquer que l’homme est déjà sur la chaise longue à fumer son cigare pendant que sa femme termine la vaisselle avant de partir chez Cora tenir la caisse (on est un dimanche dans cet exemple).
Finalement€, je.e pense/e qu’ielle vaut/e mieu/se/x ne rien.e tou€ch/e.rE.
MV

#160138 
11/06/2019 à 14:14 par L. A.

La loi du moindre effort qui prévaut pour l’évolution en linguistique fait que « on » est utilisé familièrement en lieu et place de « nous » parce que la conjugaison et la construction de la phrase s’en trouvent simplifiées (« on n’est pas couchés » est moins… fatigant que « nous ne sommes pas couchés »), Dans ce cas l’accord doit logiquement être comme l’accord avec « nous » (« on est arrivés tous ensemble »).
Pour les autres cas d’emploi déviants de « on », je me souviens de l’exemple qu’on m’avait donné : (c’est un précepteur qui s’adresse à des gamines) « Alors mesdemoiselles, on est bien dissipées ! »
Pour ce qui est de la féminisation en roue libre je ne me lasse pas de méditer ces exemples 1°) d’excès : « la bergère allemande nettoie les chiottes avec sa langue » (bientôt « un giraf » et « une chevale » ?) ; et 2°) d’inconséquence : « fatiguées, la vigie, la sentinelle, l’ordonnance et l’estafette portaient toutes les quatre des barbes de trois jours » (à quand « l’estafet » et « le sentinel » ?).
Pour ce qui est de la bande de faux-jetons médiatique, rien. Sinon des haut-le-cœur peut-être.
L. A. (l’on là, lonlère…)
P. -S. : il me semble que le titre exact est le Dîner de cons (et non « … des cons »).

#160143 
11/06/2019 à 14:46 par L. A.

Du coup, « on écrira les Français… », d’accord, mais certainement pas « les Venezueliens ». Si Venezuela, mot obéissant aux règles de la langue espagnole, ne prend effectivement jamais d’accent, en revanche le noms et adjectifs « Vénézuélien, ne » et « vénézuélien, ne » doivent être accentués parce que là, pour le coup, ce sont des mots français, traductions de l’espagnol « Venezolano, na » et « venezolano, na ». Na !
Phrase mnémotechnique : Les Vénézuéliens et les Vénézuéliennes, comme tous les enfants vénézuéliens, parlent non le vénézuélien, mais l’espagnol du Venezuela.
L. A. (Je procrastinerai demain, ou pourquoi faire à moitié ce qu’on peut parfaitement éviter de faire ?)

#160147 
12/06/2019 à 10:33 par Assimbonanga

@LA : tout à fait ! Excellent.
Les Vénézuéliens et les Vénézuéliennes, comme tous les enfants vénézuéliens, parlent non le vénézuélien, mais l’espagnol du Venezuela.
Merci ! (Dommage qu’on ne puisse pas corriger ses anciens commentaires.)

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