RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

16 

Un scoop que Le Grand Soir a hésité à diffuser

Notre ami et correspondant à Caracas, Thierry Deronne, un Belge devenu Vénézuélien, envoie au Grand Soir, en s’amusant à le titrer en anglais (« Very good news »), un scoop si incroyable que legrandsoir.info hésite depuis deux jours à le diffuser.

Le Grand Soir contacte alors, (Thierry le lui pardonnera, il sait ce qu’est l’obsession du vrai) un journaliste, Marseillais d’adoption, qui se trouve ces jours-ci (et ce n’est pas par hasard) à Caracas. Il s’agit de Romain Migus, un autre collaborateur du GS qui a vécu dix ans au Venezuela.

Bing, bang ! Thierry et Romain citent leur source. Irréfutable. Elle est signée Diosdado Cabello, fidèle collaborateur de Chavez, puis de Maduro, aujourd’hui président de l’Assemblée Nationale Constituante du Venezuela.

Et que nous apprend-il sur son blog ? Du 10 au 15 février, la Russie et la Chine participeront, avec l’armée vénézuélienne, à des manoeuvres militaires pour préparer les troupes à faire face à toute tentative d’agression par une puissance étrangère.

C’est surtout la participation de l’armée Chinoise dans ces manœuvres qui étonnait.

Du coup, l’hypothèse (quasi certaine ces derniers jours) d’une invasion du Venezuela fait un bond en arrière. Même Macron, on l’imagine, ne souhaite pas un affrontement armé des trois plus grandes puissances nucléaires pour installer au pouvoir Juan Guaido, traître à sa patrie (1).

Le bain de sang est, pour le moins, reporté. Very good news !

Théophraste R. Auteur de la thèse (en cours) : « L’extraordinaire essor de la démocratie dans les pays pétroliers libérées par les USA ».

Note (1). Nos correspondants à Caracas voient sur place ce qui se passe sans le truchement de nos médias. Pour eux, le putsch de Guaido a échoué. Même au plan international, les pays qui le soutiennent sont minoritaires et désavoués (ONU).
C’est pourquoi Guaido sort sa dernière carte : l’armée US sur le sol de son pays.

URL de cette brève 6073
https://www.legrandsoir.info/un-scoop-que-le-grand-soir-a-hesite-a-diffuser.html
Imprimer version PDF
pas de commentaires
no comment
reagir
Commentaires
10/02/2019 à 12:29 par L. A.

Les Zuniens n’envoient pas toujours directement leur armée dans les pays qu’ils veulent déstabiliser, ils choisissent souvent d’envoyer des “conseillers” militaires et des “formateurs” dans des pays frontaliers “amis” (amis des affairistes zuniens, s’entend), en jouant beaucoup sur des haines locales. Sans oublier de fournir à ces pays du matériel, des armes et du pognon à profusion. Par exemple là, plutôt que d’envoyer leur propres bombardiers (ça fait quand même bizarre d’adjoindre “propre” à “bombardier”…) sur Caracas, ils pourraient utiliser les armées brésilienne ou colombienne, ça épargnerait leurs “p’tits gars” – Oh maille gode ! –, et ils pourraient clamer partout que c’est pas eux qui massacrent. Ce qui serait épatant – “Yes man !” – ça serait même une alliance colombo-brésilienne de “défense de la démocratie” ou autre appellation opportuniste – “OK Johnny, Go ! Go ! Go !”…
Ils n’ont aucune limite pour les saloperies, mais j’espère avec nous tous qu’effectivement la monstruosité prévue n’aura pas lieu. Maintenant, qu’en est-il d’une telle possible et quelque peu surprenante alliance (militaire) sino-russe ?
L. A. (pisse-vinaigre et maltraiteur de diptères, entre autres.)

#156701 
10/02/2019 à 12:49 par irae

Et pendant ce temps quel camp son altesse modernissime manu 1er du haut de sa parait-il (selon ses adulateurs) grande intelligence éclairée a-il encore choisi, sans la moindre consultation de son peuple comme à son habitude ? Le camp pro-libéral étasunien on ne se refait pas.
Il est contre le ric normal il ne consulte jamais ni le peuple ni ses représentants. Il signe des traités bafouant la souveraineté nationale, ou décide comme un grand de prendre 5 euros dans la poche des allocataires pour mieux rendre du pouvoir d’achat aux ultra-riches et s’étonne que les gilets jaunes en dépit d’une répression féroce battent le pavé depuis 2 mois.
A l’heure des bilans de mi-mandat je me marre le moderne qui n’était ni droite ni de gauche engrange des points de sondage auprès des électeurs de les républicains vous savez les amoureux de l’ordre et de la répression surtout si elle laisse bien tranquilles les fraudeurs fiscaux et commerciaux. Le type de fraudeurs comme le pleurnicheur ferrand un homme tellement honnête qui a enrichi sa famille sur le dos des adhérents aux mutuelles de Bretagne (moi j’aurais changé de mutuelle dans la seconde). Pour toute sanction de ses méfaits pas de mise en examen et absolution et promotion par la seule volonté du monarque.
Moralité de droite libérale à moins d’un million de délit point ne commettras.

#156702 
10/02/2019 à 13:18 par Claude

Il fallait s’y attendre les Chinois et les Russes ne sont pas des cowboys, ils ont une expérience douloureuse dans leur histoire.
Les usa n’ont jamais eu de genocide par des envahisseurs dans leur pays avec la destruction et la misère que cela entraine.
De nos jours malheureusement les techniques de combat et l’armement ont changé et ceux qui se croient intouchables peuvent être désagréablement surpris.
L’intelligence du dialogue et de la paix devrait logiquement l’emporter, le problème vient d’une puissance hyperarmée dirigé par des séniles en fin de vie et d’un peuple formaté.
Souhaitons le meilleur !

#156704 
10/02/2019 à 14:25 par Renard

Ajoutons que le Venezuela est équipé de boucliers anti-missiles S-300 de fabrication russe ce qui rend impossible une attaque aérienne.

Grande nouvelle en effet et grand bouleversement géo politique, c’est la fin de la doctrine Monroe.

#156707 
10/02/2019 à 15:44 par François de Marseille

On ne remerciera jamais assez la Chine et la Russie de tenir tête à ces fous dangereux. A croire que la première économie mondiale n’est décidément plus bonne à rien d’autre que la guerre contre des petits pays. Contre les gros c’est une autre histoire !

#156710 
10/02/2019 à 15:52 par Caouec

Ci-dessous la traduction par mes soins d’un article de juillet-août 2018 de l’excellent site vénézuélien de contre-information Mision Verdad, qui vont dans le sens du message de L.A. et d’une guerre par procuration (qui mieux que le frère ennemi héréditaire pour être aux avants-postes ? Et le timing -sortie effective de la Colombie de l’UNASUR, fin annoncée des réserves colombiennes en hydro-carbures- est respecté avec le regain de tension actuel )
"Les signes avant-coureurs d’une prochaine agression colombienne contre le Venezuela
Sur l’échiquier géopolitique régional, quatre mouvements laissent présager d’une probable action militaire prochaine et d’une opération sous fausse bannière contre le Venezuela ; tout indique que l’Etat colombien en serait le principal opérateur.
L’emballement de la situation coïncide avec l’arrivée de l’uribisme (du nom de l’ancien président colombien d’extrême-droite Alvaro Uribe) au pouvoir à Bogota ; durant ses quelques 20 premiers jours de pouvoir, toutes les déclarations ou actions nationales ou internationales du nouveau président élu, Ivan Duque, ont ciblé le Venezuela.

Premier indice : mouvements diplomatiques et échec du magnicide
Deux de ses décisions diplomatiques mettent bien en évidence sa volonté de mener une politique hostile envers le Venezuela. A peine élu, et avant même son investiture, il a annoncé publiquement qu’il ne nommera pas d’ambassadeur au Venezuela, tant que Nicolas Maduro, qu’il estime illégitime, sera président.
D’autre part, mardi 28 août, 21 jours après son accession au pouvoir, Duque a signifié le retrait de la Colombie de l’UNASUR, avec effet dans 6 mois ; il a justifié sa décision par le fait que cette organisation aurait cautionné ce qu’il appelle « la dictature au Venezuela »
En fait tout autorise à penser qu’en se retirant de cette organisation la Colombie cherche à avoir le champ libre ; elle ne se sentirait plus liée, notamment par la résolution prise en Conseil de sécurité de l’UNASUR en 2009 selon laquelle « les états membres de l’UNASUR s’interdisent d’utiliser la force, les menaces ou tout type d’agression militaire ou d’atteinte à la stabilité, la souveraineté et l’intégrité territoriale des autres états membres »
Selon une pratique courante observée en d’autres points du globe, entre une décision et une autre on voit apparaître un fonctionnaire étatsunien de premier plan . Pour le cas qui nous occupe c’est Nikki Haley, ambassadrice étatsunienne devant l’ONU, qui a donné des ordres au gouvernement colombien depuis le département colombien de Norte de Santander, limitrophe avec le Venezuela ; elle a dit textuellement le 8 août dernier : « Il est temps que les pays de la région qui souffrent des conséquences de la migration de vénézuéliens, condamnent fermement le président Maduro et le somment de s’en aller ! »
A ces trois actions diplomatiques consécutives et marquées du sceau de l’agressivité, ajoutons la tentative de magnicide contre le président Maduro le 4 août dernier, organisée et financée du côté colombien, avec la bénédiction des autorités de ce pays.

Deuxième indice : des faux positifs contre le Venezuela
Le 21 août dernier, le gouvernement colombien a dénoncé une prétendue violation de son espace aérien par deux hélicoptères de la Garde Nationale Bolivarienne (GNB). Le Ministère Vénézuélien des Affaires étrangères a immédiatement répliqué en qualifiant cette accusation de « faux positif » motivé par l’impact des dernières mesures économiques et monétaires (annoncées par le président Maduro) sur les intérêts de certains secteurs économiques colombiens.
Au même moment un autre « faux positif » continue de prospérer : la prétendue crise des réfugiés vénézuéliens dans les divers pays de la région.
Le Pérou joue avec les personnes qui viennent du Venezuela, imitant le double jeu -connu sous le nom de « politique des pieds mouillés, pieds secs » que pratiquaient les Etats-unis à l’égard de Cuba. D’un côté les autorités péruviennes incitent à l’émigration vénézuélienne en promettant l’octroi d’une carte de travail à ceux qui viendront au Pérou avant décembre 2018, de l’autre elles décrètent ce 28 août une urgence sanitaire à sa frontière en raison de cette immigration.
Parallèlement en Colombie, on manipule les chiffres pour faire croire à une crise générée par l’afflux croissant de réfugiés vénézuéliens en territoire colombien. Des « casques blancs », constitués par la Commission norvégienne en faveur des réfugiés et par la Croix-Rouge colombienne, ont été positionnés à la frontière colombo-vénézuélienne ; cette semaine, à quelques kilomètres à peine de l’espace maritime vénézuélien c’est un bateau-hôpital étatsunien qui a accosté ; le président bolivien, Evo Morales, n’a pas hésité à critiquer haut et fort cette atteinte à peine voilée à la souveraineté du Venezuela.

Troisième indice : la Colombie perd son autosuffisance pétrolière à partir de l’an prochain !
L’annonce de mesures de contrôle sur l’essence vénézuélienne a failli coûter la vie au président Maduro, et continue d’agiter l’establishment colombien ; en effet ces mesures portent un coup sévère aux mafias qui tiraient profit de la contrebande de carburant ; et cela n’est pas sans danger pour l’état colombien lui-même, car la crise sociale qui s’ensuivrait -et cela s’est vu par le passé- dans la principale ville limitrophe de Cucuta mettrait en évidence l’abandon dans laquelle le pouvoir central a laissé cette région en la livrant aux trafiquants. La Colombie est en train de perdre son autosuffisance pétrolière.
C’est une des raisons encore trop peu connue, et pourtant publiée il y a deux ans dans une note sans détours des services du Contrôleur Général de la Colombie : le pays perdra peu à peu sa capacité d’auto-approvisionnement en combustible à partir de 2019, et définitivement en 2021, ce qui obligera évidemment le pays à importer du pétrole depuis le pays producteur le plus proche : le Venezuela.
Les techniques de fracking, que le président Duque promeut activement , semblent une solution désespérée pour parer à ce qui s’annonce ; mais la polémique sur ces techniques enfle dans le pays ; et par ailleurs il est peu probable qu’elles suffisent à récupérer l’autosuffisance perdue.

Quatrième indice : les manœuvres UNITAS LIX-2018
Ce dernier indice concerne les manœuvres militaires UNITAS LIX-2018 qui se dérouleront à Carthagène à partir de la première semaine du mois de septembre.
Cet exercice conjoint aura pour théâtre d’opérations la côte caribéenne colombienne à quelques encablures à peine de l’espace maritime vénézuélien. A cette occasion les effectifs militaires étatsuniens vont augmenter de façon conséquente sur le territoire colombien, et on notera une forte concentration de navires et de sous-marins en provenance des Etats-Unis et de 13 autres pays, parmi lesquels le Royaume-Uni.
Le 14 juillet dernier le président Duque s’est réuni avec le chef du Commando Sud, Kurt Tidd, pour renforcer les liens de coopération et de défense entre les deux armées. L’an passé, au tout début du coup d’état rampant entrepris par Washington et l’opposition locale, la Russie a mis en garde contre le rôle du Commando Sud dans ce processus de déstabilisation, notamment à la suite des provocations cherchant à attiser les violences. Toujours cette année-là, au mois de mars, Tidd a insisté auprès de la Commission sénatoriale des Forces Armées sur l’urgence d’une augmentation budgétaire pour tenter de contrer l’influence grandissante de la Chine et de la Russie dans la région, ce qui désignait indirectement le Venezuela.
Ajoutons à ce tableau trois faits notables : d’abord, après 11 ans d’absence, l’Equateur confirme son retour dans ces manœuvres militaires sous commandement étatsunien ; ensuite ce même pays vient d’annoncer son retrait de l’ALBA ; enfin les 30 et 31 août derniers les manœuvres militaires décrites plus haut ont coïncidé avec les manœuvres Estrella Austral 2018 commencée le 22 août au Chili, elles aussi sous commandement étatsunien et visant à l’entraînement de troupes aéroportées sur des missions internationales.
Les autorités vénézuéliennes doivent bien prendre la mesure de ces quatre facteurs ; mais également tous les acteurs latino-américains et caribéens soucieux de préserver la paix régionale et d’éviter l’embrasement général."

#156712 
10/02/2019 à 16:16 par Jean-Do Veuve

Pour être une "information", il faut plus d’une source. Je sais que cette règle est régulièrement bafouée par la presse occidentale, néanmoins, elle était enseignée dans les (bonnes) écoles de journalisme il y a peu de temps encore. Dans le cas présent, des déclarations venant de Chine et de Russie seraient nécessaires. Or, depuis plus de deux jours que cette annonce est publiée, elle n’a encore été corroborée par aucun des représentants, même officieux, voire des journalistes ou des blogueurs de ces pays, ni même d’autres sources vénézuéliennes. Sa crédibilité est donc très faible même si l’information est originale et intéressante.

Au mieux, c’est un ballon d’essai destiné à étudier les réactions des pays et gouvernements concernés dont les USA. Au pire, c’est une fuite du genre que Poutine déteste comme celle où Tsirpas avait fait l’erreur d’annoncer l’impression par la Russie d’une nouvelle monnaie pour la Grèce ce qui a mit fin aux pourparlers en ce sens.

#156713 
10/02/2019 à 17:41 par DEADMOCRACY

Étonnant en effet et plutôt une bonne nouvelle vu le contexte explosif du moment. Triste aussi de constater que dès que cela sent le souffre quelque part dans le monde, les pistes mènent quasi toujours soit à Washington, soit à Moscou, comme au temps de la guerre froide, l’éternel M-16 vs. AK-41.

Il serait temps que ces pays, qui ne manquent pas de richesses, assurent leur propre sécurité, au besoin par une alliance régionale, car lorsqu’un pays abrite des bases militaires ou même simplement des soldats étrangers, d’où qu’ils viennent, ce pays là n’a plus de souveraineté que sur le papier. Et de rappeler que seuls les pays en possession d’armes nucléaires resteront à l’abri d’une agression émanant des Nazis de Washington.

#156717 
10/02/2019 à 20:30 par latitude zero

Excellente nouvelle !!

Ce n’est pas la première fois que des manœuvres Russo Vénézuéliennes ont lieu.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=117&v=GArbf6ySzNc

Mais cette fois-ci, les événements actuels ont certainement commandé et ce qui est nouveau c’est la participation de la Chine .
En 2017 j’ai eu l’occasion de voir les premiers Sukhoi 30 de l’armée de l’air vénézuélienne blanc bleu tout neufs livrés par les russes , survolant la côte vénézuélienne en basse altitude . Impressionnant !!
https://www.youtube.com/watch?v=FokenVmn3ts
Les vieux F16 d’avant Chavez tombent en panne les uns après les autres sans possibilité de s’approvisionner en pièces pour cause de blocus.

D’où l’importance vitale d’avoir des alliés fiables ...

#156725 
10/02/2019 à 20:39 par Eric Mestre

Sans vouloir parader, c’est ce que j’avais annoncé dans un commentaire plus ancien : la Russie ne laissera pas tomber le Vénézuela. Plus étonnante est la participation de la Chine, mais pourquoi pas ?
Flûte alors, il semble bien que cette fois et contrairement à la Syrie les premières années, la Russie ait réussi à couper l’herbe sous le pied des va-t-en guerre US et UE.

VERY GOOD NEWS !!

#156727 
10/02/2019 à 23:31 par Autrement

Autre bonne nouvelle, tirée de l’article d’Adam Jonhson, qui démonte point par point l’ignoble imposture de "l’aide humanitaire" US :

"Ce n’est pas seulement Maduro - comme le présentent les médias occidentaux - qui s’oppose au convoi d’aide américain, c’est aussi l’ONU et la Croix-Rouge."

À lire et à diffuser !

#156736 
11/02/2019 à 01:01 par Romain Migus

Encore une fois, LeGrandSoir est à l’avant garde de l’info.
Le général Remigio Ceballos, chef d’Etat major des armées vient de le confirmer. La Russie et la Chine participent aux manoeuvres militaires qui ont lieu actuellement

http://www.avn.info.ve/contenido/remigio-ceballos-fanb-está-al-frente-tarea-garantizar-soberan%C3%ADa-venezuela

#156738 
11/02/2019 à 12:18 par Laurent DeWyn

Effectivement, avant de lire votre article, je lisais comme tous les matins le quotidien électronique globaltimes.cn, organe du gouvernement chinois et de son parti communiste. Et un article m’avait surpris car il n’est pas dans l’habitude du quotidien d’en parler. L’article en question parle d’exercices sous la direction du président Maduro du 10 au 15 février :
Venezuela’s Maduro leads military exercises
Source:Xinhua Published : 2019/2/11 10:56:59
Le dernier article parlant d’exercices militaires était consacré aux exercices réalisé en 2017 par la Russie et ayant impliqué plusieurs bataillons chinois.
Aussi, à la lumière de votre "scoop" je comprends mieux l’info du globaltimes ( dont par ailleurs, je recommande la lecture )
Merci

#156744 
11/02/2019 à 13:08 par DEADMOCRACY

https://www.rt.com/news/451155-maduro-venezuela-historic-military-drills/

CQFD

Espérons qu’ils ont un peu plus à opposer à l’armée du IV Reich, car ce que l’on voit ne pèse pas lourd face aux États-Unis, qui ne sont plus qu’une machine de guerre.

#156746 
11/02/2019 à 19:07 par Xiao Pignouf

États-Unis, qui ne sont plus qu’une machine de guerre.

Mouais, seulement incapables de gagner le moindre conflit depuis la fin de la deuxième Guerre Mondiale.

On peut aussi se demander s’ils auraient vraiment les tripes de se lancer dans un conflit à quelques encablures de leurs frontières. Z’ont tellement l’habitude d’aller s’amuser loin de chez eux que l’Amérique Latine, c’est pour ainsi dire à leur porte, et des représailles sur le sol yankee sont davantage envisageables. L’Amerloque moyen, je suis pas sûr qu’il y soit préparé, et ça risquerait même de se retourner sur les initiateurs de ces conneries... quoique ladite connerie partage avec l’espace intersidéral la caractéristique de n’avoir point de limite connue.

#156754 
11/02/2019 à 23:50 par Danael

Je ne serais pas d’emblée si optimiste. Le gouvernement américain pourrait faire comme d’habitude : ne pas s’engager directement mais vendre des armes et laisser les autres s’entretuer, comme il l’a toujours fait en Amérique Latine. Maintenant, après l’exemple au Moyen-Orient, il est vrai que les pays concernés y réfléchiront par deux fois avant de s’engager dans une guerre frontale . Espérons que la pression militaire russe et chinoise soit suffisamment dissuasive à leurs yeux, pour que soit respectée la constitution vénézuélienne écrite par le peuple et qu’un dialogue interne se mette en place tel que proposé par Maduro en vue d’organiser des élections législatives.

#156758 
   
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.