Macron n’est qu’un chien*...
Entêtement aveugle d’un pouvoir répressif : éborgneur, arracheur de mains, qui gaze, tabasse, prive les gens du droit élémentaire de manifester, use et abuse des gardes à vue et embastille...
Les mobilisations durent et résistent admirablement depuis plus de deux mois, des coordinations nécessaires à la vie et à l’élargissement du mouvement en veillant sur le caractère pacifique pour convaincre...
Tout cela nous a fait perdre de vue les vrais responsables de cette situation qui a conduit aux crimes le chien de garde, Macron et sa clique...
Les premiers responsables de cette situation sont les grands patrons qui n’auront aucun scrupule à sacrifier Macron le moment venu...
Tant que l’appareil répressif n’a pas lâché Macron, les patrons tiennent bon en attendant de trouver une alternative qui préserve l’essentiel du système capitaliste régnant...
Comme cette situation qui dure, dure commence à inquiéter sérieusement ces pauvres patrons il serait souhaitable que nous puissions organiser des visites chez eux pour être rassurés sur le sort des épouses, enfants et voir s’ils ne manquent de rien... N’oublions pas : les pauvres riches sont minoritaires et très majoritairement pingres ; donc organisons pour ces familles une collecte alimentaire symbolique, traversons la rue pour leur trouver un emploi à leurs enfants ; à leurs épouses confinées, volontairement ou pas dans leur rôle de potiche, offrons un bouquet de fleurs pour leur remonter le moral...
Pour une fois, ces femmes recevront un présent venant des personnes de cœur que sont les gilets jaunes. D’habitude la livraison est faite froidement par le fleuriste ou par le chauffeur ; les maris, eux, sont trop occupés par l’essentiel : la recherche de toujours plus de profits.
Ciblons -au hasard- les dix premières fortunes de France pour faire cette œuvre de charité, ce geste humanitaire vis-à-vis de ces misérables qui voient leur vie luxueuse et tranquille -que permettait la servitude volontaire- aujourd’hui menacée par ces gueux en gilets jaunes : ces damnés de la terre.
*Dans le sens où Paul Nizan et Serge Halimi l’ont utilisé. Chien, mais chien zélé qui a non seulement gouverné le pays par ordonnances mais il y a mis du sien...
HB