Complotiste ?
Ou tout simplement réaliste ?
Je n’oublierai jamais la remarque d’un mien oncle lors d ’une partie de pêche :
"En rade de Marseille le plus gros mérou est celui qui a su être paranoïaque depuis sa naissance".
De même que "Dans un Monde de mensonge seule la Vérité est révolutionnaire", dans un Environnement hostile la "paranoïa" raisonnée est un gage certain de pérennité vitale.
Paradoxalement ce sont les dites "petites gens", ceux dont personne ne se souciait sinon pour leur faire mettre un bulletin dans une urne afin de mieux les enterrer, qui ont changée la donne. J’ignore s’ils transformeront l’essai, s’il sen seront capables malgré leurs clivages sociétaux et leur rejet de toute représentation. Mais "après" rien ne sera plus comme avant. Ni pour eux, ni pour nous qui sommes révolutionnaires et conscient des manques criminels de nos organisations.
Je me permet cependant de préciser que si "certains" imaginent que le changement "qualitatif" de la masse critique est en train de se réaliser, l’adjectif "qualitatif" au sens marxien du terme ne veut pas automatiquement signifier "meilleur".
Comme toutes les choses soumise à la Force Universelle de Gravité l’évolution libérée a toujours tendance à se tirer par le bas en l’absence de forces concrètes qui la rehaussent.... L’absence au sein de ce mouvement d’éléments politisés et conscients révolutionnaires de classe, (Du moins en nombre) et qui ne tentent pas de "noyauter", (Ce qui serait négatif en l’état des choses), mais d’infléchir et porter la réflexion sur le fond, me fait dire que toute "victoire", réelle ou virtuelle, débouchera sur encore plus de catastrophes. Non par le fait de la base d’un Mouvement spontané, mais par le fait du vide sidéral politique laissé en friche par ceux qui se devaient de le remplir.
Que ceux qui ont décidé au plus haut niveau de leur absence en ces moments critiques en prennent ce qui leur revient.
Que ceux qui se disant nos porte-paroles et représentants ont encaissé nos cotisations, notre militantisme, bien souvent nos vies, et ont bradé le patrimoine de notre Parti, de notre Syndicat, pour au moment venu se mettre à la remorque du pouvoir, qu’ils sachent que nous, nous n’oublierons pas.
Si ça n’est aujourd’hui, ça sera demain, ou après-demain....
Et on n’oubliera pas de laisser le message en partant.