C’est assez paradoxal ce qu’on voit aux JT . Des images catastrophiques d’incendies géants, des pans de banquises qui s’effondrent dans un grand fracas, un sommet montagneux qui perd 4 m de neiges éternelles en 1 an, la mer de glace (en France) qui disparaît et, en même temps, un président de la République française, tout à fait insouciant se pavane sur la plage de son fort Brégençon comme si tout baignait. Son gouvernement, en se donnant des airs de messieurs (et dames) extrêmement sérieux, phosphore pour imaginer tous les moyens possibles d’encourager la croissance alors que c’est de grandes mesures d’urgence climatique qu’il faudrait mettre en oeuvre, juste pour pas crever !
On voit les gens à la queue-leu-leu dans des bouchons qui quittent les grandes villes pour aller faire la queue à l’entrée des parkings de plage, à l’entrée des musées, au guichet des ballades en mer, à l’entrée des restaurants où ils se font arnaquer, et même des gens qui font du blablacar marin sur des bateaux bolides qui consomment des dizaines de litres de carburant juste pour le plaisir de voguer vite. Pour se rafraîchir, les gens achètent des ventilateurs et des climatisations qui rejettent de la chaleur, aggravant ainsi la situation, mais c’est bon pour le commerce d’offrir un hall commercial frais, portes grandes ouverts sur le dehors, pour inviter à entrer.
Les gens n’ont pas encore réalisé ce qui va advenir. Ils jouissent. Question : quand la mer de glace aura disparu, qu’en sera-t-il du Rhône ?