Faut-il avoir fait de la prison pour promouvoir Benalla et les Macron ?

C’est chez Marc Francelet qu’a eu lieu l’interview d‘Alexandre Benalla pour le Monde. Le journaliste est connu pour avoir été mis en prison dans le passé et pour avoir été poursuivi pour « une dizaine d’infractions financières, dont une escroquerie à l’assurance-chômage de l’ordre de 160 000 euros entre 2001 et 2004 et pour "recel d’abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux et blanchiment d’argent ». « Le 24 octobre 2012, une peine de trois ans de prison dont 18 mois ferme et une amende de 300 000 euros sont requises contre lui pour escroquerie aux indemnités chômage, et recel d’abus de bien sociaux et d’abus de confiance » (Wikipedia).

Pendant l’interview, arrive chez Francelet, par pur hasard, Michèle Marchand, une proche des Macron, (elle tutoie Bribri) patronne de l’agence de photos people Bestimage, conseillère en communication des Macron qui lui ont accordé l’exclusivité des photos concernant leur vie privée. Selon L’Express «  cette ancienne patronne de boîte de nuit pour lesbiennes, épouse de policier et proche de voyous, a déjà fait deux brefs séjours en prison ». Pour en savoir plus sur ce personnage, voir ci-contre l’article de notre ami Jacques-Marie Bourget qui l’a bien connu.

A côté de Francelet et Marchand, Benalla, de plus en plus propre sur lui, finira par passer pour un enfant de chœur, même s’il essaie de récupérer à la fourrière une voiture dont il a dit sur TF1 qu’elle n’est pas à lui.

Théophraste R. (Sous-directeur adjoint du Comité de rédaction du manuel : « Flics et voyous, comment les distinguer ? »).