Best-of du One Man Show en mode showcase (mes excuses pour la sur-réprésention d’anglicismes !) :
« Alexandre Benalla n’a jamais détenu le code de la bombe nucléaire... »
Premier foutage de gueule... (avec rires et applaudissements du public)
« Alexandre Benalla n’a jamais occupé un 300m carrés à l’Alma... »
Demi-vérité : à ce tarif-là, quelle différence cela fait si c’est seulement un 200m carrés... ça aurait la même gueule et le même objectif s’il avait dit : « Alex n’a jamais occupé un 30000m carrés à l’Alma... »
« Alexandre Benalla n’a jamais gagné 10 000 euros... »
Sans preuve, c’est un mensonge et une diversion, car pour choquante que cette somme soit à nos yeux, et elle n’est rien à côté de la rétribution de nombre de hauts-fonctionnaires ou de patrons même, ce n’est pas vraiment ça qui est reproché à l’Elysée, mais que cette somme ait continué à lui être versée alors même que Benalla était suspendu... SI elle se montait à 9000 ou 8000 euros, le problème aurait été le même : le traitement de faveur, les privilèges...
« Alexandre Benalla, non plus, n’a jamais été mon amant... »
Deuxième foutage de gueule... avec re-rires et applaudissements béats du public...
« Alexandre Benalla, quoique bagagiste d’un jour, n’a jamais eu ses fonctions dans la durée... »
Dernière touche d’humour...
Ce mec n’a rien d’un chef d’état : il amuse la galerie, sa galerie et se moque des conséquences de ses lacunes. Quoiqu’il affirme le contraire, il n’est en rien différent de ses prédécesseurs, dans son mépris du peuple et de ses représentants. Il en reprend même la répétition, cette figure de style tant appréciée...
Ce n’est pas parce que des mensonges sont énumérés parmi des vérités qu’ils en deviennent eux-mêmes des vérités.