Dédié à celui pour qui "le temps ne change rien à l’affaire" qui dit "mettre de l’eau dans vin".
C’est tellement facile de voir la paille et d’ignorer la poutre.
J’en appelle à un peu de raison ici, mais si, Pignouf, tu peux y arriver.
Ce n’est pas d’intelligence dont tu manques, ton éloquence l’atteste, mais d’objectivité.
Aussi merci de m’épargner tes procès d’intention, ne fais ce que tu reproches aux autres, lis attentivement, réfléchis et donne moi ton impression. C’est une vraie discussion que je souhaite, pas un combat de tranchées stérile.
La gravité de la situation le commande.
Je vous soumets donc le texte de Charles Sannat reçu dans ma BAL ce matin, avec lequel je suis assez d’accord.
Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Je sais, c’est un poil provocant, pourtant, parfois, il est important de savoir résumer et synthétiser ce que l’on appelle des « problématiques ».
Lorsque j’affirme dans mon titre qu’exporter nos bac +5 et qu’importer des bac -5 ce n’est pas une bonne idée, je ne dis pas que ce n’est pas une belle idée, fort généreuse, sympathique et gentille, mais cette idée ne constitue pas une vision stratégique de développement de notre pays, et encore moins un bon modèle économique.
Nous avons des bien-pensants suffisamment nombreux et dotés de plein de fonds financiers (souvent d’ailleurs payés par les con-tribuables) qui affirmeront que l’immigration est une chance pour la France et son économie car c’est rentable…
Voir partir nos jeunes diplômés (pour la plupart ils ne fuient pas) vivre sous d’autres latitudes pour aller entreprendre au Royaume-Uni, à Hong-Kong, en Chine ou encore à la Silicon Valley, et rentrer dans notre pays des hordes de gus sans doute très gentils mais sans formation, sans maîtrise de notre langue, et très éloignés de notre culture, ce n’est pas encore une fois le meilleur moyen pour mettre notre pays à l’abri de la pauvreté !!
Laissons-les donc, tous ces immigrationnistes, braire leurs âneries politiquement correctes et génératrices de subventions publiques.
Contentons-nous sans idéologie, ni aucune haine, d’analyser les données très simples d’un problème tout aussi simple au moment où notre Président jupitérien se met à délirer sur des histoires de centres fermés et de camps pour réfugiés entourés de barbelés sur notre propre sol. (Je dis cela en mode humour noir enclenché, vous verrez cela par la suite.)
Sans doute les effluves de sa dernière fête de la musique qui ne se sont pas encore totalement dissipés…
Exporter les bac +5, importer les bac -5, ce n’est pas un bon modèle économique !
Celui qui ne comprend pas ou ne veut pas comprendre qu’en faisant cela on détruit du capital humain et que l’on met en place une évidente politique de destruction de valeur collective au niveau d’un pays est un imbécile qui ne veut rien voir.
Peu importe la couleur des bac +5 et celles des bac -5, à ce niveau du raisonnement le bac +5 ou -5 n’a ni besoin d’être sexué ou coloré pour arriver à la conclusion que ce n’est pas l’idée du siècle pour assurer le développement de la France.
D’autant plus que tout le monde sait bien que dans le monde qui vient, les moins qualifiés auront très peu de chance de trouver un travail et devront donc au mieux bénéficier de la solidarité nationale et au pire se contenter de vivre dans une misère qui sera de plus en plus grande.
Si à ce problème vous rajoutez les tensions que génère systématiquement et de tout temps une vague importante de nouveaux arrivants, et si vous complétez le tableau en additionnant en plus des différences culturelles très importantes entre les nouveaux venus et les déjà-là, vous obtenez un cocktail détonnant en termes de stabilité sociale et démocratique.
Plus vous aurez la bêtise d’être « généreux », « accueillant » et ouvert à tous les vents, et plus la fermeture qui suivra sera violente et extrême.
Les ras-le-bol italien, polonais, hongrois, autrichien ou anglais ou encore américain sans parler des Australiens semblent ne pas suffire…
Et d’un coup, éclair dans cette pénombre de bon sens
« Des centres fermés conformément aux directives du HCR » !
C’est exactement la solution qu’il faut adopter et que j’évoque depuis le départ.
Sauver des êtres humains ne se discute pas. Les sauvetages sont inconditionnels. Il n’y a aucune question à se poser à ce sujet.
Tout le reste doit évidemment se discuter.
Pour les migrants qui arrivent en Europe, c’est des camps fermés, sécurisés. C’est les soins nécessaires, puis la mise à l’abri, puis l’expulsion car 95 % des arrivées ne doivent pas donner droit au… droit d’asile.
Avec une telle politique, vous ne créerez pas d’appel d’air, vous éviterez les tensions communautaires et les problèmes évidents.
Hélas, le souci, c’est que de tels camps sont stupides si nous les alimentons nous-mêmes de migrants que nous allons repêcher à quelques kilomètres des côtes libyennes alors que le droit maritime est très clair : on repêche, on sauve et on dépose dans le port le plus proche, et ce port le plus proche c’est évidemment la Libye ou la Tunisie.
D’ailleurs, les gardes-côtes libyens devraient récupérer comme ils le proposent systématiquement ces pauvres bougres.
Mais la création de camps de réfugiés est la première bonne idée de ce gouvernement depuis qu’il est au pouvoir sur ce sujet.
France et Espagne veulent créer des « centres fermés sur le sol européen » pour les migrants
« La France et l’Espagne proposent la mise en place de « centres fermés sur le sol européen dès le débarquement » des migrants, a déclaré ce samedi 23 juin Emmanuel Macron.
« Une fois débarqués sur le sol européen, nous sommes favorables à mettre en place des centres fermés conformément au HCR, avec des moyens européens qui permettent […] une solidarité financière immédiate, une instruction rapide des dossiers, une solidarité européenne pour que chaque pays prenne de manière organisée les personnes qui ont droit à l’asile. »
Le problème c’est évidemment ce que l’on fera de tous ces migrants.
Si nous leur donnons l’asile massivement ou que nous les régularisons, alors il ne faut pas se leurrer, cela n’aura aucune utilité et je vais vous dire ce qu’il va se passer dans les prochains mois.
Vers les émeutes de camps et la régularisation massive !
Vous le savez, je suis voyant, et étant relié directement aux forces célestes, je sais avant tout le monde ce qu’il va se passer.
Nous allons parquer des centaines d’hommes (et quelques femmes) dans des camps mal préparés, et qui seront gérés par de gentilles associations.
Il y aura des Afghans qui ne peuvent pas blairer les Tchétchènes qui eux-mêmes détestent les Érythréens qui ne peuvent pas piffer les gars du Sud-Soudan en guerre eux-mêmes contre ceux du Nord depuis 50 ans.
En moins de trois mois, les tensions seront telles que les gentilles associations d’accueil des gentils migrants seront totalement dépassées. Émeutes et règlements de compte garantis.
On fera intervenir la compagnie de CRS n°x.
Les CRS feront ce qu’ils savent faire, à savoir matraquer et gazer.
Les gentilles associations aidées par les gentils journalistes mondialistes et immigrationnistes diront que décidemment CRS = SS et qu’il faut ouvrir les camps.
Yann Moix nous fera un beau reportage sur l’inhumanité de la France pays de « droâts » de l’homme.
On ouvrira les camps.
On retrouvera les migrants à nouveau à Paris et dans les grandes villes dans des bidonvilles insupportables et tout recommencera comme avant.
Que faudrait-il faire ? Appliquer le théorème de Charles : « Tout problème géré en amont évite de plus grosses emmerdes à gérer en aval… »
On repêche et on redépose au port le plus proche en Libye ou en Tunisie. On gère les camps appelés « hotspot » dans le jargon technocratique. On peut même financer le gîte et le couvert et, de vous à moi, il fait moins froid en Libye que l’hiver dans le camp de Mourmelon…
On gère le problème en amont et de manière générale selon le théorème de Charles Sannat hérité de la sagesse ancestrale familiale, « tout problème géré en amont évite de plus grosses emmerdes à gérer en aval »… Si Sarkozy n’avait pas eu l’idée géniale de bombarder la Libye, nous n’en serions d’ailleurs pas là (à propos de gestion en amont à ne pas confondre avec la gestion Hamon).
Les camps c’est pour les migrants déjà-là dans l’attente de leur départ et ceux qui arrivent par d’autres routes. Les migrants sont avant tout des clandestins.
Quant au fait qu’ils soient fermés, je parle des camps, cela implique de cesser tout angélisme car si on parle de camps fermés, il faut dire ce que cela implique. Et ce que cela implique n’est pas joli.
Soit les mots sont creux, soit on explique la réalité de ce qu’ils signifient
On ne ferme pas un camp avec des pots de fleurs
À votre avis, avec quoi ferme-t-on un camp contenant des centaines ou des milliers de personnes ?
À votre avis, comment empêche-t-on des milliers d’hommes qui souhaitent en sortir d’en sortir ?
Je vais vous donner la réponse.
Froide. Lucide. Ne vous méprenez pas. Je ne vous dis pas que c’est bien ou mal.
Je vous dis sans fard ce que cette idée présidentielle implique.
Pour empêcher 3 000 hommes jeunes de sortir d’un camp dit fermé, il faut des miradors, des barbelés, et des mitraillettes… qu’il faudra utiliser en cas d’évasion.
Maintenant, posons la vraie question
Jupiter est-il prêt à enfermer des milliers de personnes derrière des miradors avec un régiment de para prêt à faire feu lors d’une évasion massive ?
C’est une chose de sermonner un pauvre gamin de 13 ans devant les caméras, entouré de 200 gardes du corps et d’ordonner de tirer, lors d’une évasion de masse, sur la foule !
Je pense que vraisemblablement ce ne sera pas le cas… et c’est assez normal d’ailleurs. Faire venir ces pauvres bougres pour leur tirer dessus… on ne voit pas trop l’utilité !
Conclusion logique ?
C’est du flan. Dit avec plus de rondeur… les camps fermés seront ouverts, les migrants nous sont livrés par bateaux entiers que l’Italie désormais refuse et que la gentille Espagne socialiste accueille pour refourguer aussi sec 50 % de ladite cargaison aux aimables Français…
Tout cela se terminera aux prochaines élections par un raz-de-marée de votes pour les « lépreux »…
Je suis fatigué d’avance d’avoir raison.
Le président Macron nous fait donc à nouveau une belle opération de communication, mais l’exécution de l’idée des camps de réfugiés sur notre sol est, de cette façon-là, totalement irréalisable, et cet échec, que nous pouvons annoncer et prévoir dès maintenant, sera en réalité dévastateur aussi bien pour le président, ce dont je me fiche éperdument, que pour l’Europe (ce qui ne m’inquiète pas plus que cela) que pour notre pays, ce qui me concerne directement, les Français et ces pauvres bougres qui viennent d’arriver parce que nous avons eu la faiblesse de leur laisser croire que leur venue était souhaitée.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT