Chaque régime de gouvernement a sa forme dévoyée. D’abord quand un seul a le pouvoir et qu’il travaille pour le bien comment, c’est une monarchie. S’il travaille pour son compte, c’est une tyrannie. Après quand une minorité a le pouvoir c’est un système féodal, système dont la forme dévoyée est une oligarchie. Ensuite vient la démocratie où la majorité a le pouvoir, laquelle devient une dictature de la majorité dans sa forme dévoyée, ce qui est le cas de la plupart des démocraties actuelles.
Dans ces 3 systèmes de pouvoir, la forme dévoyée est la même que la forme normale, la seule différence étant de savoir si les gens qui sont au pouvoir travaillent pour l’intérêt commun ou pour leur propre intérêt et celui de leurs potes. À noter que la plupart des démocraties sont en fait des républiques, c’est à dire un mélange de démocratie et de féodalisme, ou plus souvent et malheureusement, un mélange et dictature de la majorité et d’oligarchie.
Il reste encore 2 systèmes de pouvoir. L’anarchie où tous ont le pouvoir, et sa forme dévoyée le chaos où personne n’a le pouvoir.
Ceci pour dire qu’il ne faut béatifier aucun système politique car tous peuvent oeuvrer pour le bien commun où se dévoyer et devenir des systèmes de terreur. Quand je vois qu’en Suisse les cognes sont des adeptes des "frappes contrôlées" pour désigner des passages à tabac en pleine rue où 3 flics contrôlent un badeau en l’immobilisant violemment pendant que le quatrième frappe, que les politiques sont solidaires de leurs forces de "l’ordre" et que la majorité vote pour les élire, je sais que mon pays n’est pas une démocratie mais une dictature de la majorité. Il a eu de la chance, il était blanc car quand je vois ce que les flics réservent aux noirs, je me dis que les racistes en Suisse n’ont pas besoin de paramilitaires comme le KKK, les flics se chargent de faire le sale boulot. Le Mike du 2ème lien n’est pas un cas isolé, les frappes contrôlées dans ce cas ont consisté à lui taper la tête contre le sol jusqu’à ce qu’il fasse "un malaise". Aussi, ils ne tuent pas que des noirs, et cela se passe en Suisse, ce "modèle de démocratie". Comme quoi une démocratie n’a même pas besoin d’être en guerre perpétuelle pour se dévoyer.
Tel l’oiseau en cage, je chante la liberté.