Situé à l’extrême gauche à sa création en 1973 par Jean-Paul Sartre, Libération entame, dès la démission de celui-ci en 1974, une dérive vers la droite.
En 2005, Édouard de Rothschild en devient actionnaire.
En 2006, Laurent Joffrin (l’homme qui passait ses vacances avec Le Pen) accède au poste de président du directoire. En 2009, il prend la coprésidence du quotidien et, en 2014, il est nommé directeur de la rédaction.
Aujourd’hui, Libération appartient aux hommes d’affaires Bruno Ledoux et Patrick Drahi, lequel possède aussi (entre autres) L’Express, L’Etudiant et BFM-TV.
Il y a 20 ans, Libération tirait à 170 000 exemplaires. Au fil d’une perte ininterrompue (et méritée) de lecteurs, il n’en compte guère plus de 70 000 aujourd’hui (des durs de la comprenette ?).
En 2015, Libération est le deuxième quotidien français pour les subventions reçues de l’État, avec 6,5 millions d’euros. Cela signifie que nous payons de nos impôts l’existence d’un quotidien qu’un milliardaire contrôle pour soutenir sa caste en publiant des crapuleries comme celui-ci, que nous ne nous lasserons jamais de rappeler.
Théophraste R. (Tout autant journaliste que vous, tas de valets !).