Des autocollants et des tags anti-Parisiens sont apparus à Bordeaux depuis que la ville est à 2 H de Paris par le TGV.
Les migrants, c’est connu, pourrissent la vie des imbéciles heureux qui sont nés quelque part(1).
On ignore si les autonomistes bordelais vont se rapprocher des indépendantistes catalans qui protestent eux aussi contre l’afflux de touristes importuns. Ils ont par ailleurs en commun la détestation de leur Capitale et la pratique d’une langue spécifique. A Bordeaux, c’est juste un embryon : on dit « chocolatine » au lieu de « pain au chocolat » et « enki » pour « enculé » (« Enki, encore un Parisien ! »).
La vague moutonnière des médias, qui avaient lâché ensemble leur campagne anti-Venezuela pour se jeter sur l’os Weinstein (très porteur avec ses déclinaisons nationales), va-t-elle à présent foncer à Bordeaux où les Parigots têtes de veaux Parisiens têtes de chiens (2) subissent un autre type de harcèlement ?
Possible. On dirait bien que cette affaire implique un pelé et deux tondus (3 c… qui succèdent à Montaigne, Montesquieu, Mauriac) en attendant qu’un bon suivi médiatique gonfle leurs rangs et suscite de nombreuses vocations à Bordeaux et dans d’autres villes. On parie ?
Théophraste R. (citoyen du monde).
(1) Pour nos amis catalans et bordelais, cette chanson de Brassens dans la langue de Cervantès (BALADA DE LOS IDIOTAS FELICES)
(2) Dans l’espoir fou de m’éviter les foudres de féministes sensibles à l’ostracisme, je précise que sont également visées les Parigotes têtes de génisses et les Parisiennes têtes de chiennes.