On compte au moins 13 morts et des destructions considérables après le passage de l’ouragan Maria le 20 septembre sur Porto Rico, une île rattachée aux États-Unis depuis 1952.
Les secours tardent à arriver, les habitants doivent boire l’eau des rivières, la nourriture manque pour les bébés.
La maire de la capitale lance un cri d’alarme : « Nous sommes en train de mourir ». Elle se dit « folle de rage » et n’arrive pas à « comprendre que la plus grande nation du monde ne puisse pas organiser la logistique pour une petite île »
Donald Trump a aussitôt pris les choses en main, dénonçant le « médiocre leadership » de la maire, la « gestion catastrophique » du drame par les responsables locaux. Incapables « de mobiliser leurs employés pour aider, ils veulent que tout soit fait pour eux quand il devrait s’agir d’un effort de toute la communauté ». Il aurait bien dit « fainéants », mais Macron a déposé le brevet.
Puis, quittant son club de golf dans le New Jersey il se rendra sur l’île le 3 octobre, une semaine après la proposition de Cuba d’envoyer quatre brigades de travailleurs du secteur électrique et de monter à Porto Rico un hôpital de campagne avec 39 médecins.
Ne comptons pas sur nos médias pour nous informer de ce geste des Cubains et pour les laisser l’expliquer : « Cet acte humanitaire est un exemple de la solidarité permanente de notre pays avec la nation sœur. »
Théophraste R. (Soutien de toutes les dictatures, oui, je sais. LREM me le reproche, Valls aussi et je préfère ne pas savoir ce que pense de moi notre ami le prince héritier d’Arabie saoudite).
AJOUT du 2/10/2017
Porto Rico remercie le Venezuela pour son aide ( article en espagnol).