Revenons sur le fond des usages partisans qui peuvent être faits de la "presse". Illustration.
Le GEIE Arte qui se rapproche lentement mais sûrement des plus hautes marches du podium des vendus au néolibéralisme, à l’instar de ses confrères en trahison du serment d’hyprocrite (ha non il n’y a pas de code de déontologie pour les journaleux, l’honneur n’a rien à craindre), ne rate pas une occasion d’en mettre une à JLM à la faveur de n’importe quel sujet.
Ainsi, après un chant d’amour au président français de la finance entonné par un ancien énarque allemand bras droit du très libéral hell mut et dont le nom importe peu, pour qui, d’abord tous les indicateurs sont au vert grâce à l’action ultra efficace du petit nouveau (un sens du réalisme qui confine à la connerie et une analyse économique d’enfant de 3 ans et pour un énarque ça fait peur), qui rêve d’une fusion France/Allemagne en débutant par la création de régions fusionnées à la frontière (youpie, bienvenue aux emplois rémunérés à la limite de l’esclavage, au manque de crèches et aux horaires scolaires qui imposent, le plus souvent aux femmes, un choix cornélien entre le travail ou la maternité, parmi de tant d’autres bienfaits) vient enfin un sujet sur la loi travail.
Une « experte » dont on ne sait ni quelle est sa profession et encore moins à quel titre elle vient s’exprimer-là, après la diffusion de quelques secondes de JLM lançant un appel à l’insurrection citoyenne et à la résistance contre la loi travail, se précipite, que dis-je se rue pour faire un raccourci oiseux et dont on voit mal le lien avec le Venezuela et le rhabiller pour plusieurs saisons.
Accusé dans le monde médiacratique d’être le suppôt des méchants bolivariens contre les gentils révolutionnaires conservateurs on ne peut plus placides, et dans la presse alternative de rester en retrait sur la question, on peut penser que face à ces injonctions contradictoires, la meilleure réponse est encore la sienne le mutisme.
De son côté, cnews média appartenant au sieur bolloré et jamais en retard sur la ligne de départ de la reconquista néolibérale nous repasse en boucle les bandeaux des déclarations de la « malheureuse » procureure exilée au Brézil (tiens tiens ne serait-ce pas le pays qui a conduit un coup d’état pseudo-démocratique au profit des conservateurs d’ultra droite mais néanmoins ultra corrompus). Le droit serait menacé au Venezuela. A quand les bandeaux sur les menaces au droit en Turquie, dans les émirats du golfe, au Brézil et tant d’autres.... quel média de grande audience en parle ?