Les temps ont beaucoup changé, les moyens de surveillance, de propagande, de répression et militaires ne sont plus du tout les mêmes, ils se sont largement développés et toute rébellion qui n’est pas très puissante, ne bénéficie pas d’un large soutien populaire et d’un appui extérieur actif peut être immédiatement tuée dans l’œuf.
Aujourd’hui, Fidel et ses quelques partisans seraient rapidement éliminés.
Il reste les exceptions du Donbass, qui est en fait une grande région russophone en rébellion contre le pouvoir central ukrainien, des FARC, mais c’est une véritable armée, et des taliban(s), qui ont pratiquement tout le pays avec eux.
Mais ils s’en tiennent tous à une guérilla puissante, capable d’être meurtrière mais improductive...
Et puis, sans même parler de combats armés mais de joutes démocratiques, on a pu voir les dégâts que peut faire un système médiatique asservi sur les opposants et son efficacité à favoriser un candidat : déprogrammer la tête des gens est déjà le premier obstacle à franchir...