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Présidentielles 2017 : « Mange tes épinards, il n’y a rien d’autre »

Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale et tête de liste PS aux régionales en Ile-de-France, a prédit samedi que le FN « sera au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2017 ».

Traduction : Il faut serrer les rangs derrière le candidat solférinien.

L’extraordinaire médiatisation du FN nous pousse dans l’impasse des isoloirs où le candidat du PS ou du LR ricanera en nous enfonçant dans le gorge des épinards avariés.

Que faire ? Peut-être commencer à vomir dans leurs marmites à chaque élection (d’abord les régionales) pour qu’ils sachent d’ores et déjà que nous préférerons jeûner en 2017 que de nous laisser empoisonner.

Théophraste R. Chef de l’atelier de démolition des nasses et de transformation des impasses en boulevards radieux parsemés de pétales (non, pas de roses).

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https://www.legrandsoir.info/presidentielles-2017-mange-tes-epinards-il-n-y-a-rien-d-autre.html
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Commentaires
12/10/2015 à 09:40 par Wyreless

Heu... il faut serrer les rangs je suppose.
De toute façon nous les électeurs con-citoyens auront toujours tort.
Je les entends déjà dire :
L’indiscipline des électeurs de gauche a permis le passage du FN les français ont ce qu’ils méritent !
Ou alors on "serre les rangs" et vive le socialisme de droite !
Pour ma part en cas de duel LR ou PS contre le FN je voterai blanc !
Les fauxcialistes c’est comme les enfants, on leurs dit qu’ils vont se faire mal mais ils tentent encore et encore on répète qu’ils vont se faire mal quand même mais ils insistent... alors on laisse faire pour qu’ils se fassent suffisamment mal pour qu’ils s’en rappelle (peut être).
Et du coup nous aussi on aura mal.

#119636 
12/10/2015 à 10:13 par Clocel

Hélas, mon bon Théophraste, ce système pervers fait des heureux, si tu ajoutes les girouettes à la mémoire courte, toujours prêtes pour se faire niquer plus profondément, ils auront toujours le quorum nécessaire pour faire fonctionner la machine infernale, on ne s’en sortira pas comme ça, c’est perdant-perdant...
Va falloir prendre le maquis et souiller la chemise !
Mais bon, se détourner du système est un bon début, une amorce de casse, mais ne pas perdre de vue que ça ne suffira pas.
Les zombies suffrageux, shootés à l’éducation nationale et aux media ne réagiront qu’au pied du mur, comme d’hab, seule la case chaos peut les remettre en question, ou les aliéner davantage, l’efficacité de la stratégie du choc n’est plus à démontrer. Un opportun attentat terroriste quelques semaines avant la cérémonie des urnes et tu les verras se confier à la grande gueule du moment.
Il faut éclairer les ténèbres du système, et se souvenir qu’au bout de l’avenue Salvador Allende, se trouvait l’impasse de la CIA...
La bête ne peut être réduite, elle doit être détruite, c’est cette leçon que nous enseigne l’Histoire.

#119638 
12/10/2015 à 10:39 par pschitt

Quelques conseils pour le(s) jour(s) J :

http://fr.wikihow.com/provoquer-des-vomissements

#119639 
12/10/2015 à 11:39 par morvandiaux

c’est de sa sublime terrasse que Don Bartolonne a émis sa sentence pour faire peur aux pauvres bougres que nous sommes !! Le Parrain réussira-t-il ?
http://rue89.nouvelobs.com/2013/05/17/patrimoine-sublime-terrasse-clau...

#119642 
12/10/2015 à 12:04 par Roger

Comme Wyreless, je voterai blanc...et dans mon environnement je ne compte plus les citoyens qui expriment l’intention de s’abstenir.
Les "fauxcialistes" (j’aime ce néologisme, il sonne...juste !), iront-ils jusqu’à manipuler un attentat pour imiter jusqu’au bout le modèle US ? Sans doute n’iraient-ils pas jusqu’à faire aussi lourd qu’ Erdogan...Mais des coups du genre Thalys, un peu plus subtils quand même, je crois que c’est envisageable tant l’insondable cynisme de Hollande a déteint sur ses "amis"...

#119644 
12/10/2015 à 18:25 par Fald

Mouais... En 2017, tout le monde appellera de nouveau à "faire barrage au FN", sauf que, si c’est face à un socialo, la droite votera suffisamment à son extrême pour le faire élire.

Un grand retard a été pris vis à vis des socialistes.

Voter Mitterrand en 1981, pourquoi pas ? 23 ans de droite ininterrompue avaient effacé les mémoires. Mais après ?

A partir de 1983 Mitterrand se dit obligé de faire la politique qu’il en réalité toujours voulu faire, mais le PCF a continué de rechercher son alliance.

Personnellement, je n’ai plus voté socialiste au 2ème tour à partir de 1984, après que le Petit Oncle du Peuple eut, avec la complicité de quelques vestes retournées, fait croire que les cocos avaient voté Giscard en 81. Pour moi qui avais FAIT voter pour lui alors que je ne le faisais moi-même qu’avec une pince à linge sur le pif, c’était la magouille de trop ;

En 2007, au lendemain de premier tour, je déclare dans la salle des profs de mon lycée : "Entre Ségoli et Sarkosène, je m’abstiens."

Tollé des collègues qui avaient pourtant eu la Sarkosène comme sous-ministre en 1997 et qui savaient très bien que c’est une incompétente doublée d’une garce de droite dure avec fraude à l’étiquette de gauche.

Tollé aussi en famille. J’ai donc voté pour elle uniquement pour fermer leur gueule aux cons. Sinon, pendant 5 ans, je n’aurais rien pu dire contre l’aristo hongrois des années 30 sans qu’on m’accuse d’avoir voté pour lui. Au moins comme ça, chaque fois qu’elle disait une connerie, c’est moi qui pouvait dire : "Quand je pense que vous m’avez obligé à voter pour elle !" Enfin non ! Pas chaque fois. Sinon, je n’aurais jamais eu le temps de dire autre chose.

Tu parles d’une motivation de vote !

Je pense surtout que si les syndicats enseignants avaient eu le cran de rappeler qui elle est et d’appeler à l’abstention, les Bartolone de tout poil auraient hurlé à la trahison, mais de nos jours, Cobrat Vallaud-Bekacem et ses mérieuxesques gourous y réfléchiraient à deux fois avant de saccager le collège.

Hélas, syndicats et PCF ont abandonné le combat de masse et ne sont plus capables que de compter leurs élus. Sauf que, en ce qui concerne les communistes, la soi-disant discipline prétendument républicaine ne fonctionne plus depuis longtemps qu’à sens unique. Chaque fois qu’un coco est au 2ème tour d’une élection, il lui manque des voix roses-vertes.

Quand cette stratégie lui aura enlevé ses derniers élus, il se rappellera peut-être, (pas sûr !) qu’il était monté autrefois à 20% et plus en étant d’abord un parti de militants.

Quand ses dirigeants auront compris ça, la dérive des continents ne sera peut-être pas achevée, mais moi, je serai mort.

#119651 
13/10/2015 à 09:35 par CN46400

Ouais c’est toujours Jaurès, le grand Jaurès, qui a raison : "Au premier tour on choisit, au second on élimine" Moi je vote socialiste au 2° tour depuis des lustres, juste pour suivre les prolos d’à coté qui sont d’accord avec moi sur l’essentiel mais qui croient que seuls ceux qui sont près du ciel ont du pouvoir pour changer un peu les choses. Mais malheureusement, je suis obligé de constater que bien de ceux qui font comme moi, croient aussi que l’élimination du pire transforme le moins pire en presque saint. Il est sidérant de constater que si Cahuzac se présentait encore à Villeneuve/Lot, la plupart des électeurs socialistes du coin revoteraient pour lui, exactement comme les électeurs de droite de Levallois qui continuent, imperturbablement, de réélire le voyou Balkany, coterie comprise, à Levallois.

#119669 
13/10/2015 à 12:10 par Autrement

Le "droit de vote", ou comment transformer le droit en devoir et le devoir en "épinards avariés", dixit Théophraste le Redoutable. C’est un des meilleurs exemples de la perversion du langage par les institutions. C’est comme le "droit de travailler" inscrit dans le TCE à la place du "droit au travail". Quand les conditions institutionnelles, c’est-à-dire les dispositions prises par les serviteurs du capitalisme au pouvoir, élus et presse-citrons (TV comprise) vident de son contenu et rendent inutile un "droit" pourtant si chèrement acquis, c’est la notion même de droit qui se trouve ainsi abolie, ne subsistant plus que le droit du plus fort (en gueule) qui étrangle tous les autres. Constatons-le et tirons-en les conséquences (y compris juridiques), nous ne sommes plus dans un Etat de droit. Et pourtant le piège n’est que dans les têtes. On nous fait prendre pour le réel bien installé une mise en scène délirante sortie du cerveau des arrogants, bien visible sur l’image des deux isoloirs identiques par où ils veulent nous faire passer. De force, par la peur, institutionalisée elle aussi : son personnage est omni-présent sur la scène, matin et soir on lui repasse sa chemise. Mais nous pouvons (nous, le grand nombre) décider du jour au lendemain que ces prétendues institutions instituées sont obsolètes, nulles et non avenues. Là-dedans, on n’y va pas, on ne s’enferme pas dans les petites cellules matelassées de leur asile. C’est le droit du NON. C’est le boulevard du NON avec dix ans de perdus, mais aussi une porte de sortie à l’air libre.

#119673 
13/10/2015 à 13:57 par daniel

Pourquoi voter en monarchie !....

#119676 
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