En juin 1993, avant d’être confondu, un député socialiste et ancien ministre, Jacques Mellick, avait soutenu devant la Justice qu’il se trouvait dans le bureau de Bernard Tapie à Paris à une heure où un entraîneur disait dialoguer à Valenciennes avec Tapie qui lui proposait un petit arrangement fouteux.
En juin 2015, Michel Platini soutient que la présence de Manuel Valls à un match de foot à Berlin répondait à une invitation qu’il lui avait faite pour une réunion ce jour-là, à cette heure-là, à cet endroit-là et pour parler de 2016.
Comme dirait Aphatie refusant de croire en la culpabilité du ministre socialiste Jérôme Cahuzac : « Des prrreuves ! On veut des prrrreuves ! » (photocopie de l’invitation avec ordre du jour, agendas de Platini et Valls...).
Pour l’heure, il semblerait que la réunion invoquée n’ait pas eu lieu et que Platini était à Paris, deux jours après l’escapade berlinoise de notre Premier ministre avec deux de ses enfants à qui il apprend la probité dans le service de la République et l’amour de la vérité.
La pauvreté des arguments de Valls, Hollande, Sapin et autres solfériniens est consternante. Seuls peuvent y croire ceux dont Desproges (qui haïssait le foot) disait qu’ils ont un QI dont le chiffre ne dépasse pas celui de la température anale. Ou alors, il faut être encore et toujours électeur du PS (ce qui n’empêche pas).
Théophraste R. (Chef du bureau des cartons rouges au GS).