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Bande d’enfoirés !

Des jeunes anonymes contre des vieilles célébrités nanties et fières de l’être (« Ce qu’on a on ne l’a pas volé ») dans un face à face à la West side story où deux bandes rivales se disputaient le contrôle d’un quartier et voilà la Toile qui s’enflamme sur un clip des Enfoirés. https://www.youtube.com/watch?v=gcILWXCIA7c

A juste raison.

Parce que, entre ceux qui ont tout eu et ceux qui désespèrent, la chanson de Jean-jacques Goldmann fait l’impasse sur le responsable de la détresse des jeunes, sur leur véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présente jamais sa candidature, il n’est donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance.

Coluche n’a jamais dit que l’ennemi de la femme c’est l’homme, de l’ouvrier l’immigré et du jeune le vieux. Leur ennemi commun, c’est le banquier et ils doivent l’affronter ensemble, unis.

Théophraste R (Chef du bureau de repérage des diversions sentimentalo-politico-musicales).
PS. Chantons en choeur : « Entre vous plus de controverse, cons caducs ou cons débutants, jeunes cons de la première averse, vieux cons des neiges d’antan... ».

URL de cette brève 4536
https://www.legrandsoir.info/bande-d-enfoires.html
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Commentaires
28/02/2015 à 20:18 par Clocel

Hééé oui...
Les ploutos recyclent tout, même la connerie pétrit dans de bons sentiments...
Le chemin parcouru quand même...
On est passé de "Touche pas à mon pote" à "On est tous Charlie", on caillasse plus les flics, on les applaudit...
On évolue ...

#113929 
28/02/2015 à 21:02 par Aldamir

Il faut toujours chercher la cause lorsqu’on veut démêler les choses ou comprendre le phénomène. Les premiers responsables restent avant tout les politiques, car sans eux rien ne peut être imposé à la population. Pompidou est responsable d’avoir ôté la prérogative essentielle - le crédit et l’emprunt à taux zéro - de la Banque centrale de France pour la remettre entre les mains des banques privées avec un taux de 6% que les contribuables avaient la charge de supporter. ce qui a permis de jeter les finances du pays à la merci et au bon vouloir des prédateurs de la finance. Nos chers et distingués élus sont aussi impliqués puisqu’ils n’ont rien fait pour remettre les pendules à l’heure. Pour remédier à la situation réellement, les premières réformes à faire reposent sur le fonctionnement des conditions imposés pour le choix des candidats aux élections singulièrement présidentielle qui régit la destinée du pays. Pour citer James Freeman Clarke : la différence entre l’homme politique et l’homme d’Etat est la suivante : le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération. Nous n’avons plus le droit de garder plus longtemps les bras croisés sans aucune réaction.

#113930 
01/03/2015 à 10:05 par Calame Julia

Aujourd’hui on a le droit de n’avoir ni boulot ni toit !
En- foireux !

#113935 
01/03/2015 à 16:28 par Mon nom est personne

Pendant que ces enfoirés chantent depuis 30 ans, "qu’aujourd’hui on a plus le droit, ni d’avoir faim, ni d’avoir froid ", les restos du cœur sont passés de 600 000 repas distribués ( hiver 1986 ) à 110 000 000 de gamelles offertes (hiver 2012). Vous avez bien lu, cent dix millions de "doggy bag" et ces chiffres sont vérifiables auprès des restos du cœur eux-mêmes ...
Après, " demain on rasera gratis", leur prochaine chanson est déjà dans les tiroirs : "Le milliard, le milliard, le milliard" vont-ils chanter .... Enfoirés va ! ...
Trente ans que ça dure ! Ce n’est pas ce qu’espérait Coluche. Certainement pas ...
Héritiers de mes deux en même temps qu’héritiers merdeux ... Enfoirés va !...
Vrais Enfoirés ...

#113945 
01/03/2015 à 18:23 par Archer Gabrielle

Le nombre croissant d’organisation de soutien aux "nécessiteux" est une bienfaisance utile mais qui montre d’une part le désarroi d’une population appauvrie qui va crescendo et qui d’autre part prouve l’incompétence des administrations et « le foutage de gueule de tous les gouvernements » envers le peuple multiethnique de France qui est pourtant la base réelle de la production des richesses de ce pays géré par des pingouins et des oies.....!
C.C.S....

#113947 
01/03/2015 à 23:26 par mediacideur

« Entre vous plus de controverse, cons caducs ou cons débutants, jeunes cons de la première averse, vieux cons des neiges d’antan... »

Pas tout à fait :

« Entre vous plus de controverse, cons caducs ou cons débutants, petits cons de la dernière averse, vieux cons des neiges d’antan... »

Dans l’esprit c’est ça mais coquin de sort quand même : 2 bourdes en une phrase c’est beaucoup... Theo allez au coin.

(je me demande pourquoi, dés qu’il s’agit de citer Brassens on le cite toujours mal, ou de façon fautive ?)

#113954 
02/03/2015 à 10:50 par Adel

g vu le clip, il est pathétique. Cher Théophraste, certes l’ennemi c la finance mais il a des alliés dans d’autres secteurs sans lesquels il ne pourrait prospérer. Ce clip est une sorte de métaphore entre une génération de nantis qui envient la seul chose qu’elle ne peut s’acheter, la jeunesse, et cette jeunesse prisonnière d’un monde où sa seule valeur est sa jeunesse sans qu’elle n’arrive à assouvir ses besoins matériels. L’étape suivante en toute logique serait un soulèvement contre cet aréopage de vedettes ridées ne voulant pas passer la main. Les gens de la finance vous rétorqueraient également que ce qu’ils ont ils ne l’ont pas volé, certains l’ont hérité, et d’autres vous diraient que tout a été fait légalement mais aucunement vol.

#113963 
02/03/2015 à 14:41 par Théophraste R.

@ Mediacideur

C’était de tête, de mémoire et à chaud. Après une brève répétition dans ma salle de bain (où ma voix est assez belle).
Bon ça ne change rien, sauf que ça prouve encore une fois la vigilance des lecteurs de ce site.
Merci donc.

#113969 
02/03/2015 à 18:12 par babelouest

Il faudra le rappeler à Adel : "La propriété, c’est le vol".

Tout banquier est un criminel (oui, criminel), tout Grand Chef d’Entreprise (ceux qui n’ont jamais travaillé à fabriquer ce qu’ils fourguent) également.

Les chanteurs dits "connus" ont le droit de ramasser ce qui tombe de la table, à condition de ne pas lever le nez vers ceux qui se baffrent. Quant aux plus jeunes, ils ont devant eux un bel avenir, si un jour ils peuvent renverser la table.

#113972 
03/03/2015 à 09:21 par Fald

Un peu gaga, je répèterai un commentaire que j’avais écrit en décembre 2013 :

« Les enfoirés qui donnent quelques heures de leur temps pour se faire mousser à leur gala télévisé, combien étaient hostiles au bouclier fiscal de Sarko ? M’est avis qu’on peut les compter sur la main gauche de Django.

Ils aiment se montrer en train de faire la charité et ont donc un besoin pressant que le monde ait besoin de charité.

Coluche lui-même, c’est bien, ce qu’il a fait en 1985. Mais je ne peux oublier qu’il a fait partie de ceux qui se foutaient de nous, les copains à Marchais, quand nous parlions en 1977 du retour de la misère (très oubliée campagne des "cahiers de la misère et de l’espoir"). »

#113993 
03/03/2015 à 11:33 par daniel

Une vrai bande d’enfoirés ces enfoirés, des petits bourgeois qui se la pètent au non d’une association caritative, pour se faire voir et démarcher pour vendre leur produits.
Même si la démarche de Coluche était honnête malgré ses carences (d’accord avec Fald) ça ne l’ai plus maintenant.

#114001 
03/03/2015 à 20:07 par thierry bruno

j’ignorais que Coluche était mort pauvre. Je croyais même que les Restos du coeur avaient été créés par une école de commerce de Bordeaux et parrainées par Jacques Chaban-Delmas et Coluche. Mais j’ai certainement dû rêver. Et puis, mis à part les auto-promotionnels des E...., les médias savent-ils qu’il existe un grand nombre d’associations qui aident ceux qui sont dans le besoin, et sans faire la pub de tel ou tel artiste, mort ou vivant. Mais c’est vrai, il faut entretenir le "mythe" . Drôle de société qui se trouve des mythes bien minables et de très mauvais aloi.

#114016 
03/03/2015 à 20:19 par Adel

A Babelouest

C de la propriété que nait le vol. Il n’y a pas l’un sans l’autre. Quant à la fin de mon commentaire il m’aurait fallu ajouter des guillemets à "légalement" pour qu’il prenne son sens. Je l’oppose à la moralité ou à la justice. Je suis pour la propriété individuelle mais contre la prédation ou l’avidité, travers du capitalisme.

#114017 
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