Il y a deux ans, le garde du corps de Robert Serra a été abattu d’une balle dans la tête. Le 1er octobre, Robert Serra et sa femme ont été exécutés à l’arme blanche chez eux.
Robert Serra était un jeune et charismatique député vénézuélien. Les médias nous rappellent assez que ce pays est violent et que trop d’armes à feu y circulent (comme aux USA). Ils nous rappellent moins qu’il y a quelques années, un commando de tueurs colombiens a été capturé à quelques dizaines de kilomètres de Caracas et que son chef a avoué sa mission : « Couper la tête de Chavez ».
Depuis Quito (Equateur), le Secrétaire général de l’Union des nations sud-américaines (1) Ernesto Samper (président de la Colombie de 1994-1998) a déclaré que cet assassinat est « un signe inquiétant de l’infiltration de paramilitaires colombiens » au Venezuela.
Il est trop tôt pour désigner le ou les coupables ou les commanditaires du crime, mais le fait que la première hypothèse émise avec sérieux soit celle d’une froide exécution d’un trop brillant et trop prometteur leader chaviste suffit à situer le climat politique vénézuélien où la droite est prête à tout. A tout.
Là-bas, tout le monde le sait, comme vous le savez et comme l’ignorent les consommateurs de nos "grands" médias.
Théophraste R. (Companero Hugo Chavez ! Presente !).
(1) L’UNASUR dont l’objectif est de « construire une identité et une citoyenneté sud-américaine et [de] développer un espace régional intégré » est composée de douze pays d’Amérique du Sud :Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Chili, Équateur, Guyana, Paraguay, Pérou, Suriname, Uruguay et Venezuela.