Je ne suis pas au fait de cette sortie médiatique d’un des dictateurs-criminels de guerres au pouvoir.
Mitterrand et le FN, une vielle histoire.
Je voulais revenir sur la récente propagande du Gouvernement bourgeois de gauche français et de son chef, j’ai nommé Normal 1er,
ces messieurs_ n’est-ce pas lcp.fr ? (vos dents raillent le parquet)_ ne sont "pas les derniers" à lire les sites et textes "staliniens". (i.e marxistes) mais c’est le fn qu’ils bichonnent.
Ceci est issu du livre Les principes d’économie politique qui fut écrit par Ségal en 1936 pour les prolétaires conscients de part le monde :
"La plus-value absolue est créée par la prolongation de la journée de travail. Mais jusqu’à quelle limite la journée de travail peut-elle être prolongée ? Quelle est la durée normale de la journée de travail ?
La durée normale de la journée de travail permet à l’ouvrier de dépenser autant de force de travail qu’il est en mesure de restaurer journellement, sans user prématurément son organisme. On peut travailler pendant plusieurs jours, semaines et années, de telle manière qu’après, il sera impossible de restaurer la force de travail dépensée et usée. Dans ce cas, sans s’en rendre compte, l’ouvrier dépense, dans une journée de travail, plus qu’une force de travail journalière. Il en résulte l’invalidité prématurée, la vieillesse et même la mort.
La durée d’une journée de travail normale doit être telle que l’ouvrier dépense dans sa journée la force de travail correspondante à la durée normale moyenne de la vie.
Mais le capitaliste ne s’intéresse pas à la durée normale de la journée de travail.
« Le capital ne se soucie pas du temps que durera la force de travail. Ce qui l’intéresse, c’est uniquement le maximum de force de travail qu’il est possible de réaliser dans la journée. Il atteint son but en diminuant le temps pendant lequel peut durer la force de travail, semblable à l’agriculteur vorace_ qui augmente le rendement du sol en le dépouillant de sa fertilité. Ainsi la production capitaliste... amène l’épuisement prématuré et la mort de la force de travail ; elle ne prolonge d’une certaine durée le travail productif de l’ouvrier qu’en abrégeant la vie de ce même ouvrier. » (K. Marx : le Capital, t. II, p. 127.)
L’ouvrier vend au capitaliste sa force de travail pour un jour et il réclame que la journée de travail soit limitée à la dépense normale d’une force de travail journalière. Le capitaliste prétend qu’ayant acheté la force de travail, il a le droit d’en tirer toute la valeur d’usage et de prolonger à volonté la journée de travail.
Les deux "” l’ouvrier et le capitaliste"”invoquent avec autant de raison, les lois de l’échange des marchandises.
« Entre des droits égaux, c’est la violence qui décide. Et c’est ainsi que dans l’histoire de la production capitaliste la lutte pour la fixation normale de la journée de travail n’est que la lutte pour la limitation de la journée de travail ; et les deux antagonistes sont le capitaliste total, c’est-à -dire la classe capitaliste, et l’ouvrier total, c’est-à -dire la classe ouvrière. » (K. Marx : le Capital, t. II, p. 83-)
« L’établissement d’une journée de travail normale est donc le résultat d’une guerre civile prolongée plus ou moins ouverte entre la classe capitaliste et la classe ouvrière. » (K. Marx : le Capital, t. II, p. 175.)
Au début du capitalisme l’Etat prolongeait la journée de travail par la voie législative, mais avec la croissance de la classe ouvrière et de sa lutte pour la limitation de la journée de travail, l’Etat (surtout au XIXe siècle) fut forcé de réduire la journée de travail par la voie législative.
Avant la guerre, dans tous les pays capitalistes, la classe ouvrière menait la lutte pour la journée de 8 heures. Pendant les premières années d’après-guerre, à la suite de l’essor formidable du mouvement révolutionnaire, la classe ouvrière a conquis la journée de 8 heures dans les pays capitalistes les plus considérables. Mais à partir de 1924 a commencé la prolongation de la journée de travail, souvent jusqu’à 12 heures et au delà .
Seule, la lutte conséquente de la classe ouvrière décide de la durée de la journée de travail. La classe ouvrière ne pourra établir une journée de travail normale qu’après
la conquête du pouvoir." (Fin de citation, Fin du copier-coller)
Toutes les salades et attaques gouvernementales et patronales récentes sont frontalement anti marxistes, anti matérialistes, anti léninistes, contre la classe ouvrière et ses alliés. C’en est tellement évident qu’à l’heure où la cloche a sonné pour le prolétariat occidental, l’ouvrier total et l’impérialiste total, les deux classes antagonistes, lisent avidement marxisme.fr et robertbibeau.ca/palestine.html et s’organisent.
Le capitaliste total ne sachant que s’embrouiller à répéter des mots magiques, et qui ne dupent plus personne, même pas les ex- voteurs du PS : PC révisionniste comme moi, ni du Front de gauche ou de droite - pour maintenir son rafiot impérialiste en plein naufrage.
De ce bref extrait du livre ci dessus d’un partageux du temps de l’URSS, URSS que la contre révolution bourgeoise révisionniste puis son effondrement ont ravagés, - Crise économique, le début de la fin (!) -
on peut voir de quels tonneaux sont sortis les slogans de Normal 1er (de l’anti marxisme), ou les concepts de totalitarisme de SS Courtois , etc, et autres "complots" (telle la guerre civile prolongée plus ou moins ouverte entre la classe capitaliste et la classe ouvrière, par exemple ?)
Sans parler du salaire (de l’esclave salarié libre attaché par des fils invisibles, contrairement à la période antique de l’esclavage), prix de la force de travail, qui avait presque totalement disparu dans les sables réformistes, les lois de l’économie politique capitaliste ou socialiste itou...
Et pour reprendre les termes de ces medias, bfm, " Nous assisterons, à la prochaine, à des élections démocratiques, dans la légalité, virgule, grâce à l’économie et à l’histoire" (sic).
Choeurs de l’Armée Rouge - Chant des partisans.
(Oui, la dépendance a assez duré)
LGS, Ne passez pas ce texte si vous me pensez antimarxiste.