« Si un personnage public disparaît sans laisser d’idées, son héritage et l’esprit qui l’animait disparaissent aussi. Ce n’est pas le cas de Monsieur Chávez, figure forte, dynamique et inoubliable, dont les idées seront discutées pendant des décennies dans les universités, les syndicats, les partis politiques, et partout où les gens s’intéressent à la justice sociale, au recul de la misère, et à une distribution plus juste du pouvoir entre les peuples du monde. Peut-être ses idées serviront-elles d’inspiration aux jeunes dans l’avenir, comme la vie de Simón Bolàvar, le grand Libertador de l’Amérique latine, a inspiré Monsieur Chávez lui-même ».
(Luiz Inácio Lula da Silva, ancien président du Brésil. 6 mars 2013).
Maintenant, remplaçons dans ce texte, Chávez par Sarkozy ou Hollande et ça ne marche pas. Bizarre ?
Théophraste R.
Les seconds-couteaux :
« Chavez est mort. Paix à son âme. Mais libération pour les Vénézuéliens d’une dictature épouvantable. » (Pierre Schapira, adjoint socialiste au maire de Paris en charge de l’international et de la francophonie. Twitter, 5 mars 2013.
« Chavez est mort. Jérôme Savary est mort. Je suis infiniment attristé par la disparition de Jérôme Savary, un grand metteur en scène et un génial homme de culture ». (Communiqué de François Loncle, député socialiste de l’Eure. 6 mars 2013.
« Chavez, dictateur aux petits pieds, dont les atteintes aux libertés fondamentales ont été dénoncées par toutes les ONG du monde… ». Jean-François Copé, Président de l’UMP, discours à l’Assemblée nationale. 20 mars 2013.