D’abord, est-ce qu’il a bien dit en G-B :
- « Aujourd’hui, il n’y a plus (autre version : pas beaucoup) de communistes en France… La gauche a été au pouvoir pendant 15 ans pendant lesquels elle a libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n’y a absolument rien à craindre. » ?
- « On peut dire qu’Obama et moi avons les mêmes conseillers » ?
- « Je parle anglais comme un Français, avec un accent. » ?
Une réponse positive aux deux premières questions donnerait à penser que la troisième phrase a été mal traduite. En vérité, il a dit : « Je parle anglais avec l’accent de Wall Street ».
Théophraste R. (Chef du service « Analyse des raisons de la chute de Jospin » au GS).
NB. Sans compter les dizaines de milliers de communistes qui ne sont pas (plus) encartés, le PCF compte 100 000 adhérents (le chiffre peut varier selon les sources), 14 députés, 21 sénateurs, 2 députés européens, 232 conseillers généraux, 94 conseillers régionaux. Au total : près de 10 000 élus locaux et 753 maires dont 87 dans des villes de plus de 9 000 habitants.
Le PCF n’est plus ce qu’il était, mais le tenir pour quantité négligeable revient à plus forte raison à nier le Modem, EELV, le NPA, LO, le PG, bref, à soutenir que la France est entrée dans le bipartisme. Il est très possible que les résultats du Front de gauche aux prochaines élections (présidentielles et législatives) démentent cette hypothèse cauchemardesque.