Quand Soeur-Sarkosène-de-la-Modernitude était sous-ministre de l’Education Nationale (Pardon ! Secrétaire d’Etat ! Faut faire gaffe, chez ces gens-là , Monsieur, on tient à ses titres !), elle a gouverné à coup de baffes contre ceux qui se cognent le vrai boulot, les profs, tous présumés coupables de paresse, d’archaïsme corporatiste, voire de pédophilie.
Certains se rappelleront le bulletin Sarkosène de l’an 2000, avec obligation de noter séparément l’écrit et l’oral dans toutes les matières, y compris le sport et les arts plastiques, alors qu’on peut déjà se demander légitimement si des cartes de géographie ou des expériences scientifiques sont de l’écrit ou de l’oral. (On pourrait démontrer que cette distinction arbitraire est aussi idiote pour presque toutes les matières, mais ce paragraphe est déjà trop long.)
Les profs qui ont fait des remarques se sont fait traiter par la Gente Dame peut-être pas de têtes à claques, mais ça ne valait guère mieux.
Je me la suis toujours imaginée avec un effroi certain gouverner tout le pays avec ces méthodes-là !
Mais sa réaction quand on le lui dit ne m’étonne pas : tous ceux qui ont essayé de bosser avec elle sans jouer les carpettes sont formels : elle ne s’en rend même pas compte, tellement elle trouve cela normal !