L’effroyable imposture du 11 septembre 2011 à Paris.

Les télés étaient là . Les Français avaient été préparés par un déluge d’émissions de radio et de télé, d’articles à décerveler, c’est-à -dire à extirper la réflexion au profit de l’émotion. Tout ce que la classe médiatico-politique compte de célébrités (=médiocres médiatisés) avait passé une semaine à psalmodier, à l’unisson comme avant le référendum sur la Constitution européenne.

Deux tours avaient été dressées au Trocadéro. La télé fait des plans serrés. Pas de vue d’ensemble, pas de vue aérienne. Une voix off balbutie : « …devant plusieurs centaines de personnes ». RFI en a compté une centaine. Enlevez les organisateurs, la presse, les techniciens, les policiers en civil, les touristes, les curieux, et il reste le maire de Paris, l’ambassadeur des USA et quelques américanophiles.

Vous ne devez pas être informés de ce fiasco. Il ne va pas dans le bon sens, il montre que le peuple avait choisi de ne pas se prêter à cette mascarade.

Et c’est ainsi que Paris est grand !

Théophraste R. (N’oublions pas que Salvador Allende était socialiste, contrairement à Bertrand Delanoë qui usurpe le mot).

URL de cette brève 1965
https://www.legrandsoir.info/l-effroyable-imposture-du-11-septembre-2011-a-paris.html

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Commentaires

12/09/2011 à 14:52 par Fethi GHARBI

Si le ridicule ne tue pas, il prend aujourd’hui l’allure d’une panacée...ô combien utile, malgré sa médiocre prestance, à la longévité de l’empire. Mais dans un monde gangréné par le consumérisme, tout se laisse aisément avaler.

S’il y a une chose que j’ai remarqué avant même la lecture de ce billet est que Le Grand Soir a totalement dédaigné la commémoration de cet évènement "apocalyptique". Même pas un petit article pour appuyer la théorie du complot !

Parler du 11 septembre en bien ou en mal ne sert qu’à entretenir cette atmosphère de peur et de haine si nécessaire à la poursuite de la politique impériale.

Un dédain digne du Grand Soir.

#71944

12/09/2011 à 20:05 par babelouest

Le 11 septembre, ce fut une date marquante. Celle du début de l’application "en réel" du néolibéralisme, dans un Chili écrasé par des militaires soutenus par l’EMPIRE. Sans celui-ci, Pinochet n’était rien.

Mille neuf cent soixante-treize.

Une date sinistre. Peu de temps après, la dame de fer opéra un changement similaire en Grande-Bretagne. Mais c’est au bout de l’Amérique du Sud que tout a commencé.

#71950

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