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Solde d’Iznogoud : treize à la douzaine en France.

Le dessinateur Jean Tabary, célèbre pour son Iznogoud, challenger du calife Haroun el Poussah est mort jeudi.

C’est de la BD. Dans la vraie vie, le calife Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa surplombe une nuée d’Iznogoud qui trépignent et s’écharpent avec une vigueur d’autant plus surprenante que la plupart d’entre eux, issus du même sérail, sont d’accord pour que le trésor du palais soit mieux géré et la dette résorbée, pourvu que le peuple sache faire les sacrifices sans lesquels on ne saurait préserver l’emploi, les salaires, son niveau de vie, sa retraite, la sécurité sociale et le bouclier protecteur de l’OTAN.

Théophraste R. ( qui craint Mille et une nuits de cauchemar à venir).

PS. Dans les souks du califat d’Haroun el Poussah, "décapitation au sabre" se dit : " Vhott ûitil, rohoze ô pohaing"

URL de cette brève 1932
https://www.legrandsoir.info/solde-d-iznogoud-treize-a-la-douzaine-en-france.html
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Commentaires
20/08/2011 à 09:54 par babelouest

Paradoxe : en Sarkozistan, le calife est toujours Iznogoud, qui se prend toujours pour un bondissant janissaire jaunissant (sur le gazon épars ?) à l’assaut du POUVOIR. Où est la vraie vie, où est la plus vraisemblable ?

#71142 
22/08/2011 à 23:28 par Fred

Paix à son âme. Récemment Tabary (dont je crois avoir tout vu) m’avait aussi inspiré la comparaison entre la frénétique envie de pouvoir de son Iznogoud et la course à la présidence de la République française.
Je veux être président à la place du président. C’est vrai que après "Sarkosy le nain maléfique" à peu près n’importe
qui est en droit de revendiquer la place suprême. Le ridicule ne pouvant atteindre que ceux qui le connaissent ou le reconnaissent.
Cela m’a aussi inspiré l’idée que le "calife" des Gaulois dispose de trop de pouvoirs et qu’il faudrait repenser à un autre mode de gouvernance républicaine, plus de possibilités d’expressions démocratiques et peut-être une instance collégiage à la direction suprême. Eventuellement des ministres élus(es) démocratiquement. Enfin, sans
changements du mode actuel, la France restera un champ de bataille quinquenal ou la guerre des égos fait rage et ravages. Et le bon peuple qui n’a plus qu’à ravaler sa rage pendant cinq ans.
Une sévère règlementation médiatique sur le sujet devrait aussi s’imposer car à force, ce sont in fine les médias
qui élisent le (la) calife français(e)

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