« Philippe Bouvard : « … Des nouvelles d’un dictateur, Hugo Chavez… »
Les voix de ses comparses : « Il est fêlé, celui-là », « Oui, il est fou… ». »
« ….Mais une campagne médiatique mondiale travaille à faire passer pour fou, semi-dictateur, dictateur, ce révolutionnaire…. »
Je n’ai aucune sympathie pour les pseudo révolutions du Moyen-Orient, mais il m’apparaît évident que la propagande est en marche. Il faut voir ces interventions dans les affaires internes des pays du Moyen-Orient dans leur ensemble. Quelles sont les intentions réelles des forces de… l’Axe ?
Au lieu de parler des pays de la coalition internationale, je crois, en effet, qu’il serait plus juste de parler des pays de l’Axe (du bien...). Certains diront que cette appellation porte à confusion, mais, les dirigeants apparents de ce monde ont-ils tellement changé depuis 39-45 ? En 2011, pour maximiser l’effet de la propagande, plus puissante que les fusils, le Führer et le Duce portent le titre de président.
Il est devenu un cliché, au Grand Soir, de dire que les forces de… l’Axe n’agissent pas pour le bien des peuples du Moyen-Orient, qu’elles veulent s’approprier le contrôle du pétrole en cette région. Les sous-fifres du capital… Führer, Duce et consorts, mentent au reste de la planète sur leurs intentions impérialistes, comme ils ont menti pour envahir l’Irak, comme ils mentent déjà , en vue d’envahir l’Iran.
Si l’Occident reste coi, si la population, conditionnée par les médias, approuve les interventions militaires des forces de l’Axe contre des pays du Moyen-Orient, imaginez un peu, comme il sera facile pour ces forces, au service de l’argent, de perpétrer de « simples » coups d’État, dans l’apathie générale, en Amérique du Sud, contre leurs véritables ennemis, les pays socialistes, qui permettent à leurs citoyens de profiter des retombées économiques du pétrole, au lieu d’en laisser l’exclusivité au capital. Ils n’auront qu’à utiliser leurs médias, comme ils l’ont fait contre José Manuel Zelaya Rosales en Colombie, pour permettre à leurs juntes militaires de faire croire au monde entier, que les gouvernements renversés étaient corrompus et que leurs dirigeants devront comparaître devant les tribunaux de la junte…
La facilité avec laquelle le capital place ses pions sur l’échiquier mondial, me fait craindre pour l’avenir immédiat des républiques bolivariennes.
Michel Rolland