Ce n’est pas dès qu’on parle de religion on parle d’oppression de la femme, mais plutôt dès que l’on parle d’oppression de la femme, les discours antireligieux fusent. Comme si les croyants avaient de moins bonnes relations de couples ou traitaient moins bien leurs femmes que les autres ...
Alors qu’on sait que les problèmes des femmes ont tendance à être transversaux, et touchent aussi bien les classes populaires que les classes aisées, les étrangers que les français, etc ...
Oui le catholicisme romain a proposé une théologie assez discriminante de la femme. De même certains musulmans que l’on met sur le devant de la scène. Ici encore le problème de l’oppression des femmes est assez transversal, et ceux qui ont quelque culture religieuse savent bien que ce n’est ni le discours du Christianisme ni celui de l’Islam que d’opprimer. Mais savent aussi que leurs religion sont souvent instrumentalisées pour des questions de pouvoir ou d’ingérences.
Transversal au point aussi que certains écologistes, que j’appèlerai volontiers religieux parlent d’une place naturelle de la femme. Là encore ce ne sont pas tous les écolos, mais bien une frange qu’il importe de délimiter. Voir d’ailleurs ce petit billet sur une remise en cause tranquille de la laïcité par encore d’autres écolos.
Pour moi tout discours sain de libération de la femme doit partir du constat des différentes oppressions subies pour trouver les moyens de lutter contre. Violence, taches ménagères et familiales, situation professionelle, prostitution, pour faire cesser toutes ces professions il faut prendre des mesures, et bien souvent des mesures sociales. A contrario tous les discours qui, sous couvert de faire évoluer les mentalités ne parlent que d’idéologie, laissent la porte ouverte à toutes les récupérations, dont les récupération racistes que l’on observe en ce moment.
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