Bien vu et bien pointé. Pujadas, professionnel honoré d’une Laisse d’Or, agit comme ses pairs, lâches et vendus mais tenant pour exister à afficher une image d’hommes dignes et crédibles.
Il a agit comme ses propres maîtres, lâchant Ben Ali après qu’il fut devenu totalement infréquentable.
De fait, comment feraient-ils autrement ? les vendus notoires ne peuvent tenter de reconstruire une dignité qu’APRES la bataille.
Lorsque la fable du 9/11 sera dans les livres d’histoires, narrée telle quelle, après avoir interdit toute véritable enquête, tout éclairage scientifique, après avoir durablement instauré une omerta saûmatre, nombre de journalo-collabos pourront raser les murs.
Il y a fort à parier cependant que les plus connus ne s’en prennent qu’aux murs : ayant vécu sans honneur, tenter de s’en construire un à coup de palabres et d’arguments spécieux ne devrait être qu’un chapitre de plus à leur actif. Comme ces maîtres avec lesquels ils larbinent, ils tondront un bouc émissaire, après la guerre. Avant, ils trahiraient leur intérêt.