Bernard Debré et Louis Giscard d’Estaing veulent réduire à un « niveau symbolique » les émoluments mensuels (9.200 euros net) de Martin Hirsh, ex-président d’Emmaüs, ex-Haut commissaire aux Solidarités actives, qui dirige l’Agence du service civique.
Cités (ainsi que Copé et Longuet) dans un livre où leur ex-petit copain épingle les « conflits d’intérêts », ces deux vertueux « fils de » souhaitent « redéployer ces crédits à des actions concrètes en faveur du sport pour les jeunes ».
L’aversion de ces vieux renards contre les privilèges et leur amour pour la jeunesse sont aussi bruyants, brutaux et imprévisibles qu’un tir de flashball dans un oeil de lycéen.
Pour clamer leur vertu, ils se dénoncent les uns les autres et ils se font justice.
La guerre des gangs est ouverte, il y a du contrat contre une balance. Les émoluments de ceux qui respectent la loi du milieu resteront cachés au peuple. Ce monde est flou.
Théophraste R. (Le Grand Soir, brigade des Incorruptibles).