Les médias s’émeuvent : « Â Le Directeur général de la police nationale (DGPN) Frédéric Péchenard serait intervenu en 2009 pour éviter des poursuites à l’encontre de son fils de 16 ans, interpellé à Paris pour état d’ivresse et outrage à agent. »
Répondez en me regardant dans les yeux : vous auriez fait quoi, à sa place ? Votre môme contre un flic «  outragé » (sic) ?
Dans les yeux, j’ai dit !
Ah ! Nous sommes d’accord. Ce qui est plus grave en vérité, c’est que le Directeur général laisse ses sbires harnachés tabasser, placer en garde à vue, des citoyens que les autorités politiques devraient donner en exemple de civisme quand ils manifestent pour le bien de la nation, quand ils refusent de se laisser tutoyer par un pandore inquisiteur bouffi du pouvoir que lui confère l’uniforme, la matraque, le pistolet, les menottes, tout cet attirail ostensiblement menaçant renforcé par le sentiment d’impunité garantie et la certitude qu’il pourra mentir, sous serment.
Quand le père Péchenard défend son fiston contre un flic «  outragé », j’ai envie de dire pour une fois : «  Bienvenue au club des Français moyens ! »
Le club de ceux qui s’alarment de ce que les Sarkozy, Hortefeux et tous leurs Péchenard ont fait d’une administration dont les honnêtes gens ont peur de croiser dans la rue le petit personnel.
Théophraste R. (envoyé spécial du grandsoir.info au marché de Brive-la-Gaillarde).
oui et que penser quand on a le dos au mur et qu’on est obligé de se défendre et que l’on se retrouve sur le banc des accusés parce qu’on n’a pas fait de fleur à celui qui nous voulais du mal ?