Enfin de la gentillesse dans ce billet, sous forme de pub gratuite en faveur d’un livre en librairie depuis quelques jours : "Ne soyons pas des écologistes benêts. Pour un protectionnisme écologique et social" par Aurélien Bernier, Michel Marchand et le M’PEP.
« Militants associatifs ou politiques, les écologistes benêts sont ceux qui voient le monde à travers la seule crise environnementale, en oubliant la crise sociale. Ceux qui défendent une écologie qui ne serait « ni de droite ni de gauche » (Daniel Cohn-Bendit). Ceux qui prétendent sauver les écosystèmes sans mettre fin au capitalisme (Yann Arthus Bertrand).
Pourtant, l’effondrement financier de 2008 aurait du les réveiller… Eh bien non. Au contraire, ils défendent le capitalisme vert, qui permet à l’ordre économique mondial de se fait une seconde jeunesse.
Nous ne devons pas nous laisser berner. C’est bien à une réorganisation politique qu’il faut oeuvrer. Cela passe par des prises de position claires : contre l’OMC, pour un protectionnisme écologique et social à l’échelle des Etats, pour un nouvel internationalisme. »
"¢ Ancien membre d’Attac, Aurélien Bernier a travaillé dix ans pour l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Il collabore au Monde diplomatique (et au Grand Soir, hein !).
"¢ Michel Marchand travaille à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER) et est spécialiste des pollutions chimiques marines.
"¢ Le M’PEP (Mouvement politique d’éducation populaire) a été créé en mai 2008 par des militants ou anciens militants de partis de gauche, d’associations, de mouvements altermondialistes ou de syndicats ayant mené la bataille victorieuse du référendum sur le traité constitutionnel européen en 2005 et qui veulent donner un débouché politique à leur engagement. Son porte-parole est Jacques Nikonoff, ancien président d’Attac.
Et voilà ce qui s’appelle écrire un billet vite fait.
Théophraste R. (legrandsoir.info).
Aurélien Bernier a une vue et analyse approfondie et globale des crises qui nous entourent. Loin des simplifications et mystifications que l’on peut lire et entendre presque partout ailleurs.
Vive LGS