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Bouge qui bouge/policiers -ça continue

le procureur fait appel, les policiers boycottent le tribunal

Les jeunes de l’association Bouge qui bouge de Dammarie les lys ont lancé
un procès, sans illusions, contre 3 policiers de violation de domicile et
de mise en danger de la vie d’autrui. Seulement un seul des trois accusés
a été reconnu, le 3 janvier, de violation de domicile et condamné à payer
une amende de 500 euros de dommages et intérêts à Omar.
Même ça, c’était trop. Le procureur de Melun vient de faire appel CONTRE ce
jugement, le trouvant trop dur ! Mais il y plus. Et c’est une première : les policiers ont boycotté hier matin le tribunal de Melun pour protester contre la condamnation d’un des leurs. Le Parisien du 18 janvier (édition 77) cite un policier qui lâche : « C’est une honte .... C’est en intervenant pour un incendie qu’il a été amené à vérifier ce box. Et on le sanctionne comme un délinquant ! C’est très décourageant ». La justice et la police vont-elles se fâcher ? Pas de danger : « Attention, tempère un policier, il ne s’agit pas d’un divorce ! On tient juste à marquer le coup pour montrer à la justice qu’il y a des limites à ne pas dépasser. » En fait les policiers de Melun envoient un message à la justice : n’oubliez pas qu’il y a deux justices en France : une pour les jeunes des quartiers, pour les prolétaires et une autre pour les policiers.

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Philippe Bordas. Forcenés. Paris, Fayard 2008.
Bernard GENSANE
Ce très beau livre, qui montre à quel point le cyclisme relève du génie populaire et comment il a pu devenir une « province naturelle de la littérature française », me donne l’occasion d’évoquer des ouvrages qui m’ont, ces dernières années, aidé à réfléchir sur la pratique du vélo, sur le cyclisme professionnel et la place du sport dans notre société. Ce n’est pas l’argent qui pourrit le sport (l’argent, en soi, n’est rien), c’est le sport qui pourrit l’argent. La première étape du premier (…)
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Si un homme blanc veut me lyncher, c’est son problème. S’il a le pouvoir de me lyncher, c’est mon problème. Le racisme n’est pas une question d’attitude ; c’est une question de pouvoir. Le racisme tire son pouvoir du capitalisme. Donc, si vous êtes antiraciste, que vous en soyez conscient ou non, vous devez être anticapitaliste. Le pouvoir du racisme, le pouvoir du sexisme, vient du capitalisme, pas d’une attitude.

Stokely Carmichael

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